Politique

Le Roi de Jordanie accepte de restreindre les contacts et la résidence du prince Hamzah


Jeudi, le Roi Abdallah II de Jordanie a adressé une lettre à la « famille unique jordanienne », par laquelle il a accepté la recommandation du Conseil de la famille royale tendant à restreindre les contacts, le séjour et les déplacements du Prince Hamzah.

Dans une déclaration, le monarque jordanien a déclaré : « Je vous écris dans l’espoir de tourner une page sombre dans l’histoire de notre pays et de notre famille. Comme vous le savez, lorsque les détails de la question de la sédition ont été rendus publics l’année dernière, j’ai choisi de traiter avec mon frère, le Prince Hamzah, dans le cadre de notre famille, dans l’espoir qu’il reconnaîtrait ses erreurs et reprendrait ses mérites, en tant que membre actif de notre famille hachémite. Mais un an plus tard, alors qu’il avait épuisé toutes les chances de retrouver sa raison d’être et de s’engager dans la vie de notre famille, j’ai conclu de manière décevante qu’il ne changerait pas ce qu’il était ».

« Après chaque acte et chaque parole de mon petit frère que j’ai toujours regardé, je me suis attaché à cette conviction. J’ai confirmé qu’il vivait dans une illusion où il se voyait comme le gardien de notre héritage hachémite et qu’il faisait l’objet d’une campagne systématique de ciblage de la part de nos institutions. Ses appels répétés reflètent son déni de la réalité dans laquelle il vit et son refus d’assumer la responsabilité de ses actes ».

Au cours des années précédentes, j’ai fait preuve de la plus grande tolérance, de la plus grande retenue et de la plus grande patience avec mon frère. Je lui ai demandé des excuses dans l’espoir qu’il mûrait un jour et que je trouverais des hommes et des femmes pour qu’il puisse s’acquitter de son devoir de servir notre peuple et de protéger notre patrie et ses intérêts. J’y ai tellement insisté, mais j’ai été déçu encore et encore.

La déclaration faisait valoir que « l’année dernière, la question de la Fitna n’a pas été le début d’une situation de Hamzah, qui a choisi de s’éloigner de sa famille depuis des années, en affirmant qu’avant la décision constitutionnelle de réintégrer le Pacte dans sa base constitutionnelle, il avait fait preuve d’un comportement négatif, qu’il avait été manifeste pour tous les membres de notre famille et qu’il s’était entouré de personnes qui avaient continué de promouvoir l’opposition à la résolution sans que cela ne déclenche une action inhumaine pour les arrêter ».

Le roi de Jordanie a affirmé que « le temps n’est pas perdu pour faire face aux vicissitudes et aux desiderata du prince Hamzah. Les défis sont considérables et les difficultés nombreuses ». Les « actions de Hamzah sont une violation flagrante de son statut de prince et vont à l’encontre des coutumes et traditions que tous les membres de notre famille respecteront ».

Il a ajouté que « les intérêts de notre peuple sont plus grands que ceux de tous et je n’accepterai pas que notre patrie soit enfermée dans les caprices de quelqu’un qui n’a rien donné à son pays ». Il a souligné que si « les actions irresponsables de Hamzah se répètent », il a déclaré qu’il « a essayé d’imposer un frottement sur les activités de la garde royale le matin de l’Aïd al-Fitr ».

Le Roi de Jordanie a dit que nous offrirons à Hamzah ce dont il a besoin pour vivre décemment, mais qu’il n’obtiendra pas l’espace qu’il aurait utilisé pour abuser de son pays (…) Hamzah restera dans son palais en vertu de la décision du conseil de famille et pour veiller à ce que ses actes irresponsables ne se reproduisent pas.

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