Politique

Le positionnement du Kenya sur la marocanité du Sahara démantèle les soutiens au Front Polisario


L’annonce par le Kenya de son soutien à la proposition marocaine d’autonomie en tant que solution unique et réaliste au conflit artificiel constitue un tournant diplomatique majeur aux niveaux régional et international, et marque un indice d’isolement croissant du Front Polisario ainsi que de ses principaux soutiens régionaux.

Le Kenya, qui faisait jusqu’à récemment partie de l’axe Algérie-Afrique du Sud soutenant la revendication séparatiste du Sahara et offrant une couverture politique au Front Polisario, a effectué un virage important en soutenant désormais la proposition marocaine d’autonomie sous souveraineté marocaine. Ce changement représente un coup dur pour le Front Polisario, l’Algérie et l’Afrique du Sud, privant ainsi le mouvement séparatiste d’un de ses soutiens traditionnels en Afrique.

Cette évolution accroît également l’isolement de l’Algérie, considérée comme le principal et quasi-unique soutien du Polisario dans ses positions radicales. Le recul de l’appui de l’axe Algérie-Afrique du Sud rend la position algérienne plus isolée et moins influente.

Ce revirement reflète un déclin de l’influence de cet axe sur le continent africain, qui cherchait à bloquer les efforts marocains pour mettre fin à ce conflit artificiel, au profit d’une approche réaliste gagnant du terrain au niveau international et régional.

Une victoire diplomatique pour le Maroc

Le soutien du Kenya vient s’ajouter à une liste croissante de pays, y compris des puissances majeures telles que les États-Unis, l’Espagne, l’Allemagne et la France, qui reconnaissent la proposition marocaine d’autonomie comme la seule solution crédible et sérieuse.

Cette reconnaissance renforce la légitimité internationale de la souveraineté marocaine sur le Sahara et confirme que la proposition d’autonomie constitue la seule voie politique viable sous l’égide des Nations Unies.

Le positionnement du Kenya constitue une percée africaine importante, compte tenu du poids politique et économique du pays en Afrique de l’Est. Sa reconnaissance de la marocanité du Sahara représente une avancée diplomatique significative pour le Maroc sur le continent, témoignant du succès de la diplomatie marocaine à convaincre les pays africains du sérieux et du réalisme de sa proposition.

Ce changement illustre la tendance de nombreux pays africains à adopter des politiques plus réalistes et pragmatiques, basées sur des intérêts communs et le développement, loin des postures idéologiques dépassées. Le Maroc fonde ses relations avec les pays africains sur la coopération économique et le développement commun, ce qui pourrait avoir influencé la position kenyane.

Cette évolution suggère une reconfiguration de la carte diplomatique africaine autour de la question du Sahara, avec un nombre croissant d’États soutenant la position marocaine.

L’isolement du Front Polisario au sein de l’Union africaine s’accentue, ce qui pourrait ouvrir la voie à davantage de pressions pour une révision de ses positions, voire à des tentatives d’exclusion de ce mouvement du continent africain si le nombre de pays soutenant le Maroc atteint le quorum requis.

Le Kenya a exprimé son intention de collaborer avec des pays partageant la même vision afin de concrétiser le plan d’autonomie, ce qui pourrait encourager d’autres États africains à rejoindre cette dynamique.

Nairobi confirme son soutien à la supervision exclusive des Nations Unies du processus politique, conformément à la position du Maroc qui rejette toute intervention extérieure hors du cadre onusien. Ce soutien international croissant donne un nouvel élan au processus politique vers une résolution définitive du conflit sur la base de la proposition marocaine d’autonomie, notamment avec le consensus international grandissant autour de cette solution.

En somme, la reconnaissance kenyane de la marocanité du Sahara marque une étape décisive dans le dossier saharien, renforçant la position du Maroc sur la scène internationale et régionale, tout en augmentant la pression sur le Front Polisario et l’Algérie pour qu’ils adoptent une solution réaliste au conflit.

La diplomatie marocaine, portée par le Roi Mohammed VI, a progressivement démantelé les réseaux de soutien régional et international au Front Polisario, qui se présentait comme un mouvement de libération nationale revendiquant l’autodétermination des Sahraouis.

La diplomatie marocaine a ainsi révélé la réalité de ce mouvement, prouvant que le Polisario est une milice composée de groupes armés impliqués dans des activités terroristes et criminelles, représentant une menace pour la sécurité et la stabilité régionale, et que l’Algérie fournit un refuge sûr à ces groupes.

La carte mise à jour des États soutenant la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine, ou ayant retiré leur reconnaissance au Front Polisario et rompu leurs relations avec lui, indique que 38 pays africains soutiennent désormais la marocanité du Sahara. Il s’agit d’un succès cumulatif d’efforts ininterrompus. À ce jour, 22 pays africains ont ouvert des représentations diplomatiques dans les provinces du sud du Royaume, renforçant ainsi la reconnaissance pratique de la marocanité du Sahara.

Toutes les prévisions s’accordent à dire que l’année 2025 sera une année charnière, et que le Maroc se rapproche davantage de la résolution définitive du conflit artificiel, dans l’attente d’une sortie finale du Front Polisario de l’Union africaine, avec le déclin progressif de toutes ses options et de l’influence de l’Algérie et de l’Afrique du Sud sur ce dossier.

Par ailleurs, l’Algérie, confrontée à des revers successifs dans le dossier du Sahara, subit également des pressions économiques croissantes, ce qui l’oblige à revoir ses priorités financières et pourrait affecter son soutien financier au Polisario. Les rapports indiquent une baisse des réserves de devises en Algérie, alors que les dépenses de soutien au Front séparatiste sont estimées entre 1 et 4 milliards de dollars par an, ce qui représente un lourd fardeau et un gaspillage des ressources publiques, perçu par de nombreux Algériens comme une cause futile et nuisible aux intérêts supérieurs du pays.

L’Algérie pourrait être en train de réévaluer sa politique étrangère en se recentrant sur des enjeux internes ou régionaux, réduisant ainsi son engagement dans la question du Sahara marocain.

L’État pétrolier fait face à une pression internationale croissante pour abandonner son blocage du règlement du conflit et adopter un rôle constructif conforme à la proposition marocaine d’autonomie.

L’Algérie a vu son influence diplomatique diminuer dans plusieurs instances internationales, notamment en ce qui concerne la question du Sahara, avec un recul du soutien international au Front Polisario et l’échec des efforts du lobby algérien à Washington.

Certaines analyses suggèrent que l’Algérie pourrait orienter son soutien vers d’autres causes, comme le soutien au séparatisme dans le Rif, en réaction aux défaites diplomatiques liées au Sahara marocain, mais cette stratégie semble ne pas rencontrer d’écho significatif.

Le recul du soutien sud-africain au projet séparatiste promu par le Polisario est attribué à la détérioration de ses relations avec l’Algérie, avec des débats internes et des critiques contre la position du Congrès national africain (ANC) qui soutient le Front séparatiste, certains estimant que ce soutien va à l’encontre des objectifs de Pretoria en matière de paix et de stabilité en Afrique.

Les rapports font état d’un recul du nombre de pays africains reconnaissant le Polisario, plusieurs ayant retiré ou gelé leur reconnaissance. Cela affecte la position de l’Afrique du Sud, qui cherche à jouer un rôle de leader sur le continent. Il existe un sentiment de frustration chez certains responsables à propos de la question saharienne, en raison de l’érosion du soutien à l’entité illégitime autoproclamée « République arabe sahraouie démocratique » et de la montée en puissance du soutien à la souveraineté marocaine.

La diminution du soutien politique et financier des deux alliés majeurs du Polisario affaiblira sa position de négociation sur la scène internationale, ce qui entraînera des difficultés accrues pour financer ses opérations et assurer les besoins de ses combattants, tout en augmentant son isolement diplomatique aux niveaux régional et international. Cela pourrait provoquer un changement dans l’équilibre des forces dans la région et ouvrir de nouvelles perspectives pour une solution politique au conflit.

Le Front Polisario pourrait être amené à accepter des solutions réalistes, telles que la proposition d’autonomie, face au recul du soutien sur lequel il comptait. Globalement, ces développements indiquent que le mouvement traverse une phase difficile qui pourrait le pousser à réévaluer sa stratégie dans un contexte de changements régionaux et internationaux et de diminution du soutien de ses alliés clés.

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