Grand Maghreb

Le Conseil de sécurité condamne les affrontements à Tripoli et demande l’organisation rapide des élections


Dans une déclaration, jeudi, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies condamnent « les violents affrontements commis par les milices à Tripoli le 27 Août, qui ont fait des victimes civiles et détruit les infrastructures civiles », appelant « toutes les parties à maintenir le calme qui règne sur le terrain ».

Les membres du Conseil de sécurité ont appelé « les parties libyennes à respecter le droit international, en particulier en ce qui concerne la protection des civils, et à permettre et faciliter l’accès complet, sûr et sans entrave de l’aide humanitaire ».

Les membres du Conseil de sécurité ont appelé « toutes les parties à s’abstenir de toute violence ou autre action qui exacerberait les tensions et saperait le processus politique, et à respecter le cessez-le-feu du 23 Octobre 2020 en Libye, qui devrait être mis en œuvre intégralement, notamment par le retrait sans plus tarder de toutes les forces étrangères et de tous les mercenaires du pays » .

Les membres du Conseil de sécurité ont souligné qu’il ne pouvait y avoir de solution militaire en Libye et ont appelé « toutes les parties libyennes, avec l’aide de l’Organisation des Nations Unies, à se mettre d’accord sur le tracé d’élections présidentielles et parlementaires dans l’ensemble du pays, dès que possible, par le dialogue, le règlement et un engagement constructif, dans la transparence et sans exclusive ».

Dans cet esprit, ils ont demandé au Secrétaire général de nommer immédiatement un Représentant spécial du Secrétaire général, soulignant en outre l’importance du dialogue national sans exclusive et du processus de réconciliation visant à la formation d’un gouvernement libyen uni, capable de gouverner dans tout le pays et de représenter l’ensemble du peuple libyen, comme indiqué dans la déclaration.

Les membres du Conseil de sécurité ont appelé « à la participation pleine, égale, effective et significative des femmes à tous les niveaux, y compris aux postes de direction, à toutes les activités, à la prise de décisions en matière de transition démocratique, de règlement des conflits et de consolidation de la paix, à l’intégration des jeunes et à la représentation de la société civile ».

Les membres du Conseil ont de nouveau exigé que toutes les parties s’acquittent des obligations qui leur incombent en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire, et ont souligné que les responsables de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits devaient répondre de leurs actes.

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