Politique

Les disputes engloutissent le Conseil d’État libyen.. Nouveaux affrontements à Tripoli


Le Conseil suprême de l’État libyen n’a pas tenu de séance plénière pour la cinquième fois consécutive; En raison du boycott de ses membres qui soutiennent le gouvernement de Fathi Bachagha, une étape qui reflète des dissensions internes.

Dans une déclaration, les membres du Conseil qui soutenaient Bachagha ont affirmé qu’ils continuaient de boycotter les réunions, exigeant du Président Khaled al-Michri qu’il « revoie sa façon de diriger le Conseil, s’abstienne de l’enfermer dans des calculs sectoriels étroits et essaie de l’exploiter dans des projets qui desservent des groupes particuliers, au détriment des intérêts nationaux supérieurs ».

Les membres ont également demandé à la présidence du Conseil d’appuyer la Commission chargée de la réforme constitutionnelle et de trouver un terrain d’entente plus large avec la Commission du Parlement lors du prochain cycle de dialogue qui se tiendra la semaine prochaine en Égypte.

Environ 75 membres du Conseil suprême de l’État, le chef du gouvernement désigné Fathi Bachagha, ainsi que la feuille de route annoncée par le Parlement, sont soutenus par le Premier Ministre Abdel Hamid Dbeibah, tandis que 54 autres se sont déclarés favorables au maintien du Premier Ministre Abdel Hamid Dbeibah au pouvoir jusqu’à la tenue d’élections parlementaires, ce qui reflète une division au sein du Conseil.

Ce clivage pourrait avoir une influence sur la convergence entre le Conseil suprême de l’Etat et le Parlement à propos de la base constitutionnelle des élections, lors du prochain cycle de négociations qui doit se tenir à la mi-mois en Egypte.

Dans un autre contexte, des affrontements armés ont éclaté dans la région d’al-Farnaj, dans la capitale libyenne, entre des groupes armés qui se battent pour étendre leur influence dans cette région, la situation en matière de sécurité s’étant considérablement détériorée à Tripoli ces dernières semaines.

Les affrontements avaient eu lieu hier matin et qu’il avait entendu les coups de feu.

Al-Farnaj est l’une des plus grandes banlieues de la zone du marché al-Jeemaa à Tripoli; Située stratégiquement, la porte Sud, toutes les routes mènent au centre de la capitale et elle est très peuplée, elle est un centre commercial au marché du vendredi avec de nombreuses entreprises privées et publiques importantes.

La région a été le théâtre de violents affrontements au cours des derniers mois, avec des affrontements entre la prétendue « police judiciaire » de la milice de la dissuasion et la « force de stabilisation » en Octobre 2021, au cours desquels diverses armes automatiques ont été utilisées, et la « police judiciaire » en Février dernier, dans la région d’al-Jazira, près d’Ain Zara, à la suite d’un différend sur les positions armées.

Cependant, l’épisode le plus violent de la série d’escarmouches se déroule au début du mois de juin, lorsque la « police judiciaire » soutenue par d’autres groupes armés entre en conflit avec la milice des « Rebelles de Tripoli » d’Ayoub Bouras, pour le contrôle du siège du Service de renseignement.

La « police judiciaire » d’Oussama Noujaim a repris le contrôle du quartier général, mais il lui a fallu y déloger environ 5 membres.

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