Grève des contrôleurs aériens en France : 25 % des vols annulés à Paris-Orly et Toulouse
Le ministre des Transports, Clément Beaune, a déclaré depuis l’hémicycle que ce texte est « protecteur et équilibré » et vise à mettre fin à « un système asymétrique » à l’origine d’une « désorganisation du service public ».
La Direction générale de l’Aviation civile a demandé jeudi aux compagnies aériennes d’annuler 25 % de leur programme de vols à Paris-Orly, le deuxième aéroport français, et à Toulouse-Blagnac, en raison d’un appel à la grève lancé par plusieurs syndicats de contrôleurs aériens.
Dans un communiqué publié mardi, le syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), le syndicat majoritaire du secteur qui n’a pas appelé à la grève, a exprimé son soutien au texte, mettant en garde contre « l’instrumentalisation du droit de grève et son utilisation déraisonnée » dans certaines circonstances.
Cette nouvelle annonce intervient après que le SNCTA s’est engagé à observer une « trêve olympique », renonçant à faire grève jusqu’à la fin des Jeux olympiques et paralympiques prévus en France pendant l’été 2024.
Selon le ministre des Transports, cet accord implique également le deuxième syndicat en termes de voix aux élections professionnelles des aiguilleurs du ciel, l’UNSA-ICNA. Cependant, le troisième syndicat, l’USAC-CGT, n’y est pas partie.
De nombreuses journées de grève des contrôleurs aériens français en début d’année, pendant le conflit sur les retraites, avaient conduit la DGAC à demander aux compagnies aériennes d’annuler de manière préventive une partie de leurs vols.
