« Coordination et renseignement ».. C’est ainsi que l’Amérique a coopéré avec Israël pour une frappe au Liban

Un haut responsable israélien a déclaré, dimanche, que les États-Unis étaient informés à l’avance de la frappe contre le Hezbollah, et ce, en pleine coordination avec Tel-Aviv.

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Le responsable, qui s’est exprimé auprès du site américain « Axios », a affirmé qu’« Israël agit seul contre le Hezbollah, mais en pleine coordination avec les États-Unis ».

Il a également précisé que « la mise à jour reçue par l’administration du président américain Joe Biden ne s’est pas faite à la dernière minute », signifiant ainsi qu’elle était informée à l’avance de l’attaque.

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Coordination du renseignement militaire

Des responsables israéliens et américains ont confirmé que l’attaque était basée sur des informations obtenues par les deux pays au cours des dernières 48 heures, révélant que le Hezbollah se préparait à lancer une attaque imminente.

Selon le site hébreu « Walla », le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, s’est entretenu avec son homologue américain, Lloyd Austin, et lui a expliqué : « Nous avons attaqué le Liban pour éliminer une menace immédiate contre Israël. Nous suivons ce qui se passe là-bas et sommes déterminés à utiliser tous les moyens disponibles pour protéger nos citoyens. »

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Dans un communiqué, le ministère américain de la Défense a indiqué qu’Austin « s’est entretenu avec le ministre israélien de la Défense pour discuter de la défense d’Israël contre les attaques du Hezbollah ».

Le communiqué ajoute qu’Austin a souligné l’engagement indéfectible des États-Unis à défendre Israël contre toute attaque de l’Iran, de ses partenaires ou de ses mandataires dans la région.

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Pour le président américain Joe Biden, il a déclaré qu’il suivait les échanges de frappes entre le Hezbollah et Israël et restait en contact avec son équipe de sécurité nationale.

Soutien à Israël

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Sean Savett, a déclaré que le président Biden « surveille de près les événements en Israël et au Liban ».

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Il a ajouté que « les hauts responsables américains restent en communication continue avec leurs homologues israéliens sous sa direction. Nous continuerons à soutenir le droit d’Israël à se défendre et à œuvrer pour la stabilité régionale ».

Les États-Unis ont immédiatement réaffirmé qu’ils « continueront à soutenir le droit d’Israël à se défendre », tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’est engagé à « tout faire » pour rétablir la sécurité dans le nord d’Israël.

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Les États-Unis, qui ont renforcé leur présence militaire dans la région ces dernières semaines, ont réitéré leur disponibilité à soutenir « le droit d’Israël à se défendre ».

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Sean Savett, a précisé que, sous la direction du président Biden, « les hauts responsables américains restent en communication continue avec leurs homologues israéliens », ajoutant : « Nous continuerons à soutenir le droit d’Israël à se défendre et à travailler pour maintenir la stabilité régionale ».

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Un porte-parole du Pentagone a expliqué : « Nous continuons à surveiller la situation de près et avons été très clairs sur le fait que les États-Unis sont prêts à soutenir la défense d’Israël ».

Détails de l’attaque

L’armée israélienne a annoncé qu’elle « mène des frappes au Liban pour éliminer les menaces du Hezbollah après avoir détecté des préparatifs de tirs de roquettes et de missiles vers le territoire israélien ».

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L’armée israélienne a adressé un message aux habitants du sud du Liban, les appelant à « quitter immédiatement les zones où le Hezbollah est actif afin de se protéger, ainsi que leurs familles ».

Elle a confirmé qu’une série de frappes aériennes avaient ciblé les localités de Harsh Kunin, Rshaf, Tiri, Beit Yahoun, Al-Khardali, Zoutar, la région d’Iqlim al-Tuffah et Rayhan dans le sud du Liban.

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L’armée israélienne a également annoncé avoir détruit « des milliers de rampes de lancement » de roquettes appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban lors de frappes impliquant « environ 100 avions de combat ».

État d’urgence

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a présidé une réunion du cabinet de sécurité restreint, tandis que le ministre israélien de la Défense Yoav Galant a déclaré l’état d’urgence pour 48 heures.

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Dans un communiqué publié par son bureau, le Premier ministre a affirmé : « Nous sommes déterminés à tout faire pour protéger notre pays et permettre aux habitants du nord de regagner leurs foyers en toute sécurité, tout en appliquant une règle simple : ceux qui nous blessent, nous les blesserons. »

Les craintes d’une escalade militaire régionale plus importante avaient augmenté ces dernières semaines alors que la guerre se poursuit dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas depuis dix mois, après les menaces de l’Iran et du Hezbollah de riposter à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran, attribué à Israël, ainsi qu’à l’assassinat de Fouad Chokr dans la banlieue sud de Beyrouth lors d’une frappe israélienne.