Politique

Al-Assad rencontre Khamenei et Raïssi à Téhéran – qu’est-ce qu’ils envisagent ?


Le Président syrien Bachar al-Assad s’est rendu hier à Téhéran et a rencontré séparément le Guide iranien Ali Khamenei et le Président Ebrahim Raïssi.

D’après Iran International, un site proche du Conseil national de sécurité iranien, Nour News, le guide Ali Khamenei a dit à al-Assad : « Les relations entre les deux pays sont vitales, et nous ne devons pas les laisser s’affaiblir, mais les renforcer autant que possible ».

Il s’agit de la deuxième visite de Bachar al-Assad en Iran depuis la guerre civile en Syrie, et elle se fait deux mois après une visite aux Émirats arabes unis.

Lors de la rencontre avec al-Assad, Khamenei a déclaré : « La Syrie d’aujourd’hui n’est pas la même qu’avant la guerre, et malgré les effets dévastateurs de la guerre, elle est aujourd’hui beaucoup plus respectée et appréciée qu’avant ».

Khamenei a critiqué la normalisation des relations entre les États arabes et Israël : Ses dirigeants « se rencontrent avec les responsables israéliens et prennent un café ensemble ».

Khamenei a salué la présence de Qassem Soleimani et de Hossein Hamadani en Syrie et a déclaré : « Les relations et la communication sont vitales pour les deux pays et nous ne devons pas les laisser s’affaiblir ».

Al-Assad a également effectué une visite non déclarée à Téhéran le 26 Février 2019, où il a rencontré le Guide Ali Khamenei et le Président iranien de l’époque, Hassan Rohani.

Il s’agit de la deuxième visite extérieure de Bachar al-Assad, et de sa première visite en Iran, depuis le début des troubles et du conflit militaire en Syrie en 2011.

L’ancien commandant du Corps al-Qods de l’IRGC, Qassem Soleimani, a coordonné la première visite d’al-Assad à Téhéran en 2019, qui a conduit à la démission du ministre des Affaires étrangères de l’époque, Mohammad Djavad Zarif, qui n’avait assisté à aucune de ces réunions, mais qui a rapidement repris ses fonctions.

En Janvier 2020, la tête du régime syrien présente ses condoléances à Téhéran pour l’assassinat du commandant du Corps d’armée al-Qods au sein des Gardes de la Révolution, affirmant à l’époque que son pays « n’oubliera pas qu’il se tiendra aux côtés des forces syriennes contre le terrorisme et ses partisans », ceci en référence directe au rôle joué par Soleimani en Syrie.

Durant ces dernières années, Téhéran a soutenu Damas, en soutenant fermement Assad, en particulier militairement, par l’intermédiaire de ses milices, notamment le Hezbollah, ainsi que la brigade des « Fatimides » et d’autres.

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