Politique

Le gouvernement israélien garde secrètes ses réunions par crainte d’une riposte iranienne


Le gouvernement israélien a décidé de ne pas se réunir régulièrement au même endroit en raison de la menace d’une attaque iranienne.

L’Autorité de diffusion israélienne a rapporté que « la séance du Conseil des ministres ne se tiendra pas aujourd’hui (lundi) de manière régulière au bureau du Conseil des ministres à Jérusalem et à Kiryat dans le Tel-Aviv pour des raisons de sécurité ».

Cette décision israélienne intervient après que le gouvernement a révélé aujourd’hui, lundi, qu’il changerait le lieu de ses réunions.

Israël remercie les États-Unis pour leur « coopération secrète »… quatre contributions discrètes dans la frappe contre l’Iran.

L’Autorité de diffusion a précisé que le secrétariat du Conseil des ministres avait accidentellement divulgué le site de la réunion.

Elle a également signalé que le ministère de la Défense estime qu’une attaque de Téhéran est à prévoir suite à l’attaque israélienne à l’intérieur de l’Iran.

Israël a lancé samedi dernier une offensive en trois vagues visant des sites militaires iraniens.

Après l’attaque, l’Iran a tenté de minimiser son ampleur, tandis qu’Israël affirmait que celle-ci avait atteint ses objectifs avec précision.

Une source de sécurité citée par l’Autorité de diffusion israélienne a déclaré : « Tous les objectifs que nous avions prévu d’attaquer ont été frappés ».

L’attaque israélienne faisait suite à une attaque iranienne au début de ce mois, lorsque Téhéran a visé l’État hébreu avec environ 200 missiles balistiques.

Selon le récit israélien, relayé par l’Autorité de diffusion à partir de sources non nommées, « la situation en Iran a considérablement changé après l’attaque, et il y a des zones entières en Iran devenues vulnérables après que les systèmes de défense aérienne ont été touchés, ce qui permet à Israël de mener d’autres attaques à l’avenir ».

L’Autorité de diffusion israélienne a également indiqué que « ces derniers jours, le commandement de l’armée israélienne a évalué la situation, et le ministère de la Défense a estimé que les Iraniens réagiraient immédiatement dans quelques heures, mais cela ne s’est pas produit. Il semblerait que les Iraniens aient pris le temps de contrôler les dommages et d’examiner les systèmes de défense aérienne qui n’avaient pas réussi à déjouer l’attaque ».

Elle a ajouté : « Israël reste vague quant aux dégâts causés par l’Iran en ce qui concerne les 20 objectifs qui ont été attaqués, mais des sources au fait de la situation ont indiqué qu’il y avait d’importants dommages aux radars des batteries S-300 stationnées autour de Téhéran, ainsi que d’importants dégâts dans le système de production de missiles balistiques iraniens ».

Un responsable israélien a déclaré que « certains sites industriels iraniens ont été touchés, mais les dégâts sont toujours en cours d’évaluation ».

Plus tôt dans le mois, le Hezbollah libanais a ciblé la maison du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou dans la ville de Césarée.

Le ciblage de la maison de Netanyahou constitue un tournant dans la nature des objectifs de ce qui est désormais appelé « le front de la résistance ».

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