Société

Étude : Les humains pourraient accepter les « petits mensonges » d’un robot


Une étude récente a montré que les gens sont prêts à tolérer les « petits mensonges » d’un robot, mais sont moins enclins à pardonner si ces machines tentent de dissimuler leurs véritables capacités ou de leur imposer une forme de censure.

L’étude, menée par des chercheurs de l’Université George Mason aux États-Unis et portant sur environ 500 personnes, a révélé que les humains sont souvent enclins à accepter qu’un robot mente, par exemple, pour « protéger un patient d’une douleur inutile » en lui cachant une partie de la vérité.

Selon l’agence de presse allemande, les participants ont été interrogés sur leurs points de vue concernant des scénarios hypothétiques dans lesquels des robots sont utilisés dans des domaines tels que les soins de santé, la vente au détail et l’entretien ménager. La majorité des participants ont jugé inacceptable l’idée que des robots puissent les filmer en secret et à leur insu. Certains ont déclaré que l’espionnage par un robot pourrait être acceptable « à des fins de sécurité ».

L’utilisation de robots s’est répandue dans de nombreux secteurs au cours des dix dernières années, ces machines étant désormais capables d’accomplir des tâches plus complexes à moindre coût.

Des analystes de la banque d’investissement américaine Morgan Stanley avaient déjà déclaré que l’émergence de l’intelligence artificielle combinée à la robotique pourrait conduire à la création de machines « semblables aux humains », ce qui pourrait entraîner la perte de millions d’emplois.

 

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