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Le Yémen demande une condamnation internationale claire du refus des Houthis d’ouvrir les routes à Ta’izz


Le gouvernement du Yémen a demandé à l’envoyé de l’ONU Hans Grundberg de condamner sans équivoque les Houthis après leur refus d’ouvrir les routes à Ta’izz en vertu de la trêve humanitaire.

L’équipe de négociation du gouvernement du Yémen a averti que le refus des Houthis d’ouvrir les routes pourrait conduire à l’effondrement de la trêve, en particulier en l’absence d’une réelle pression internationale pour lever le siège imposé à la province depuis sept ans et demi.

Les mises en garde du Yémen ont été lancées par le Président de l’équipe de négociation du Gouvernement jordanien Abdel Karim Shayban lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dimanche, à l’occasion d’une conférence de presse, dans le but de mettre en lumière le siège sanglant de la ville vitale.

Shayban a déclaré que les négociations avaient rebondi; Presque deux semaines après les consultations parrainées par l’ONU en Jordanie dans le cadre de l’armistice, aucun progrès n’a été réalisé, ce qui confirme le rejet par les Houthis de la proposition internationale d’ouvrir les routes fermées.

Le Gouvernement yéménite a accepté la proposition de l’Envoyé spécial d’ouvrir des routes à Ta’izz, bien qu’il satisfasse aux exigences humanitaires les plus modestes, mais les milices Houthis ont demandé que la proposition soit examinée à Sanaa avant de revenir officiellement et de la rejeter.

Le représentant du Yémen a souligné que l’Envoyé spécial des Nations Unies, devait condamner les Houthis pour leur refus, notant que les milices voulaient imposer une proposition spéciale qui serait exploitée par des militaires.

La proposition des rebelles Houthis consiste à ouvrir des routes secondaires pour les animaux qui étaient autrefois réservées aux roues et qui ne pouvaient pas être réservées aux véhicules tout-terrain, ainsi qu’une route reliant Aden et Sanaa, et non pas à Ta’izz, pour imposer des taxes et en tirer un profit économique, selon Shayban.

À propos de la décision du gouvernement légitime d’ouvrir l’aéroport de Sanaa et le port d’al-Hudaydah, il a affirmé qu’il n’avait pas été ouvert aux milices des Houthis, mais au peuple – étant donné la préoccupation du gouvernement reconnu pour la vie du peuple yéménite – « Les routes doivent donc être ouvertes à Ta’izz ».

L’ONU a parrainé des négociations entre le gouvernement yéménite et les milices des Houthis de Jordanie pendant deux semaines pour ouvrir les routes de Ta’izz et d’autres provinces en vertu de la trêve internationale, mais putschistes ont refusé de faire des concessions.

La trêve humanitaire est entrée en vigueur au début du mois d’avril dernier, et a été renouvelé encore deux mois en juin. Le gouvernement du Yémen et l’Alliance arabe ont terminé d’appliquer ses clauses, tandis que les Houthis n’ont rien fait, y compris lever le siège de Ta’izz et fournir les salaires.

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