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Pour lutter contre le terrorisme – l’Union Européenne inscrit les rebelles Houthis sur la liste noire


L’Union européenne a annoncé qu’elle avait placé la milice des Houthis pro-iranienne sur la liste noire de l’Union, en raison des attaques menées par les Houthis dans le passé, qu’elle ciblait des civils et des infrastructures civiles au Yémen, qu’elle entravait l’acheminement de l’aide humanitaire, qu’elle s’était engagée dans des politiques de violence sexuelle et d’oppression contre les femmes, qu’elle recrutait des enfants et qu’elle utilisait sans discrimination des mines terrestres, et qu’elle avait pris pour cible des navires marchands en mer Rouge avec des engins explosifs et des mines sous-marines.

Sanctions européennes

La Fédération a également décidé de geler les avoirs des milices et d’interdire leur financement, conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU du 28 Février dernier, comme l’a rapporté l’agence de presse saoudienne Al Jazeera, Mardi.

La liste noire de l’Union européenne a été dressée en 2014, sous le régime de sanctions ciblées pour la guerre au Yémen.

Dans le cadre des efforts internationaux visant à contrer le terrorisme des milices Houthis, qui alimente la guerre au Yémen et alimente le terrorisme dans les pays voisins du Golfe, le Trésor des États-Unis a annoncé, mercredi avant-hier, des sanctions contre les membres d’un réseau international « dirigé par le Corps des Gardiens de la Révolution d’Iran (al-Qods Corps), pour financer les Houthis en vue de financer des attaques contre le gouvernement yéménite et les États voisins qui menacent les civils et les infrastructures ».

Rejet du terrorisme des Houthis

La décision de l’Union européenne est une réponse au terrorisme des Houthis, en particulier après leur campagne destructrice au Yémen, où ils ont lancé à plusieurs reprises des missiles balistiques et des drones qui ont frappé les infrastructures civiles des pays voisins, faisant des victimes civiles.

Cette décision intervient quelques semaines après une décision similaire imposée par le Trésor américain à des réseaux de financement de la milice des Houthis. Le Trésor américain a alors déclaré que « les dirigeants Houthis doivent arrêter leur campagne violente et négocier de bonne foi pour mettre fin au conflit ».

Ajoutant : « Les milices des Houthis poursuivent leur campagne de destruction contre le Yémen, malgré les appels à la paix de la communauté internationale, et continuent d’agir avec fermeté contre ceux qui tentent de prolonger le conflit au Yémen pour atteindre leurs propres objectifs ».

En réponse aux appels arabes

Les observateurs confirment que cette décision répondait aux demandes de l’Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis et du gouvernement légitime du Yémen de punir les milices pour les avoir classées dans la liste des terroristes. Le Trésor a confirmé que « les mesures prises aujourd’hui ont été prises en étroite coordination et coopération avec les partenaires régionaux du Golfe ».

Histoire de la liste noire

Le président américain Joe Biden a annoncé le 19 Janvier que « les États-Unis envisagent de reprendre le statut de groupe terroriste des Houthis » après l’attaque de Houthi à l’aéroport d’Abu Dhabi.

L’administration de l’ancien président républicain Donald Trump avait inscrit les Houthis sur la liste noire 10 jours avant son départ; les sanctions financières furent mises en place, mais le président démocrate Joe Biden, soutenant les groupes de secours et les importateurs commerciaux de produits de première nécessité comme la nourriture et le pétrole au Yémen, qui dépend pour 90 % des importations de nourriture, de carburant et de médicaments.

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