Bachagha soutient la trêve.. Washington sur la ligne de mettre fin aux mobilisations à Tripoli
L’ambassade américaine en Libye a confirmé ce qui a été publié en concluant un accord de pacification entre les groupes armés dans la capitale libyenne, Tripoli.
L’Envoyé des États-Unis en Libye, l’Ambassadeur Richard Norland, a indiqué qu’il avait tenu des consultations avec toutes les parties sur l’évolution de la situation dans la capitale, Tripoli, et qu’il avait eu récemment l’occasion de rencontrer le Premier Ministre désigné par la Chambre des représentants, Fathi Bachagha.
Dans une déclaration, Norland a souligné qu’il se félicitait de la volonté de Bachagha d’apaiser les tensions dans la capitale, Tripoli, et de chercher à résoudre le différend politique actuel par la négociation plutôt que par la force.
Norland soutient que seule le dialogue et le respect de la liberté de mouvement dans tout le pays peuvent maintenir la stabilité et l’unité de la Libye.
Pour sa part, le Bureau d’information a informé le nouveau Gouvernement libyen que le Gouvernement continuait de s’acquitter de ses fonctions et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’il puisse commencer ses activités à partir de la capitale dans un avenir proche.
Le Bureau a également noté que la force qui se rendait aujourd’hui à Tripoli était une force d’assurance et non pas une force de guerre, en affirmant qu’elle était retournée dans ses précédents quartiers généraux, à condition que le Gouvernement sortant cesse de prendre des mesures de fermeture ou d’entraver l’application de la loi.
Des sources à Tripoli ont confirmé la conclusion d’un accord préliminaire entre les groupes armés de l’Ouest du pays pour arrêter l’intensification des préparatifs militaires dans la capitale.
Selon les sources, le comité de paix, composé de médiateurs sociaux et militaires de l’Ouest libyen, est parvenu à un accord de principe pour mettre un terme à l’escalade dans la capitale, Tripoli, le retour de l’escadron militaire dans ses casernes et sa position centrale, le non-engagement dans les guerres de la capitale et la non-ingérence dans les affaires politiques.
Cette opération intervient après des heures de renforcement militaire à Tripoli, pour assurer l’entrée dans la capitale du gouvernement libyen dirigé par Fathi Bachagha, et une contre-attaque de différents groupes armés loyaux qui ont soulevé des inquiétudes à la fois de la Mission des Nations unies, de l’Ambassade des États-Unis et d’autres organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme.
