Moyen-Orient

Yémen – Les mines des Houthis menacent la navigation


Depuis la fin de la trêve internationale du cessez-le-feu au Yémen, la milice terroriste Houthi a pris pour cible des civils, des enfants et des femmes, et elle a continué de bombarder systématiquement des villages habités dans les provinces de Ta’izz, al-Hudayda, Ad-Dali’, Lahij et Sanaa, dans le but de faire le plus de victimes civiles.

L’écart se creuse jour après jour entre les interventions humanitaires et les besoins croissants des civils dans le pays, après que les exactions des Houthis ont fait des dizaines de milliers de morts, détruit l’économie yéménite et affamé des millions de personnes.

Affaire criminelle

Au cours des années du coup d’État, les crimes et violations des droits de l’homme commis par les milices Houthi contre des civils sont devenus quotidiens au Yémen, où les enlèvements, la torture de prisonniers, l’explosion de maisons et le déplacement de milliers de familles ne sont qu’une partie des graves crimes de guerre et des violations des droits de l’homme dont la milice Houthi est responsable.

Les Houthis ont également posé des mines sans discernement, sans distinction entre les sites militaires et civils. Des explosions de mines ont eu lieu à proximité de maisons, d’écoles, de mosquées, de marchés, de sources d’eau et d’autres endroits. À ce jour, il y a eu 580 victimes, dont des enfants et des femmes, et 457 blessés.

En outre, les crimes commis contre les femmes sont particulièrement graves et peuvent être assimilés à des meurtres, des mutilations, des détentions, des enlèvements et des violences sexuelles.

En effet, depuis 2014, les Houthis au Yémen ont enrôlé 10 300 enfants de force, ouvert 52 camps d’entraînement à des milliers d’adolescents, incité à la violence et encouragé la pensée communautaire par des conférences spéciales pour remplir les étudiants par des discours extrémistes et les impliquer dans des opérations militaires.

La milice Houthi reconnaît la mort de ses combattants depuis la fin de la trêve

Depuis la fin de la trêve, le 3 octobre dernier, la milice Houthi a popularisé plusieurs de ses combattants, dont la capacité houthiste est de tuer 156 de ses combattants dont la majorité sont des officiers, dans le cadre de combats continus avec les forces gouvernementales.

Selon les statistiques de l’agence de presse du Houthi, la milice Houthi a organisé des funérailles pour quatre combattants dans la capitale, Sanaa, leur principal bastion, sur les 10 qui ont été tués en janvier.

Elle a été vendue en octobre dernier, 146 de ses adhérents, dont 59 en décembre, 49 en octobre, 38 en novembre et 10 en janvier.

Dans le même ordre d’idées, le projet saoudien de déminage du territoire yéménite a permis de déblayer 1 282 mines posées par la milice terroriste Houthi dans plusieurs gouvernorats du Yémen au début de l’année 2023.

Les équipes du génie du projet ont pu extraire 1 282 mines posées par les Houthis dans différentes régions du Yémen, indiquant que 6 mines antipersonnel, 123 mines antichars, 1 151 munitions non explosées et 2 engins explosifs étaient parmi les mines.

La déclaration indique que le nombre total de mines abandonnées depuis le début du projet a atteint 380 887 mines posées sans discernement par les Houthis dans le territoire yéménite, faisant de nouvelles victimes innocentes parmi les enfants, les femmes et les personnes âgées.

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