Washington nie l’utilisation du quai flottant pour libérer les otages israéliens et annonce l’envoi de nouvelles aides

Hier, avec l’opération militaire menée par les forces israéliennes dans le quartier de Nuseirat suite à la libération des quatre otages, la situation dans la bande de Gaza est devenue extrêmement tendue, avec la mort de plus de 270 Palestiniens et des accusations de participation américaine à l’opération de libération des otages.

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La relation actuelle entre les États-Unis et Israël a connu davantage de frictions, malgré le fait qu’Israël soit le plus grand allié des États-Unis au Moyen-Orient. Les États-Unis soutiennent Israël financièrement et politiquement, et ont été parmi les premiers pays à annoncer leur soutien dès le début de la guerre actuelle.

Négation de l’aide à l’opération

Le Commandement central américain (CENTCOM) a publié une déclaration niant toute implication dans l’utilisation du quai flottant pour la libération des otages israéliens détenus par le Hamas dans le camp de Nuseirat à Gaza. Des rapports avaient indiqué que les forces de libération des otages étaient entrées sous couverture humanitaire via des véhicules d’aide en provenance du quai maritime flottant.

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Dans un communiqué, le CENTCOM a déclaré que le quai humanitaire flottant, y compris ses équipements, son personnel et ses ressources, n’avait pas été utilisé dans l’opération de libération des otages à Gaza. Le communiqué ajoutait : « Les Israéliens ont utilisé la zone située au sud du quai pour ramener les otages en toute sécurité en Israël », et soulignait que toute allégation contraire est fausse.

Quai maritime exclusivement pour l’aide

Le communiqué a également affirmé que le quai temporaire sur la côte de Gaza avait été créé dans un seul but, à savoir aider à transporter les aides supplémentaires vitales, dont Gaza a grand besoin.

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Le département d’État américain a également salué l’opération de sauvetage de quatre otages israéliens à Gaza, enlevés par le Hamas lors de son attaque sans précédent sur Gaza, en confirmant que les États-Unis ne se reposeront pas tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux. Cette déclaration montre le soutien direct et indirect des États-Unis à Israël, bien que Washington exprime des réserves sur la conduite des opérations de l’armée israélienne à Gaza, tout en manifestant un soutien inconditionnel à ce qu’elle décrit comme le droit d’Israël à se défendre. Le soutien américain à Israël varie entre soutien politique, militaire et renseignement.

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Réactions des analystes

L’analyste politique palestinien Ayman al-Raqab a déclaré que les États-Unis nient leur participation à l’opération, mais les vidéos montrent que les otages ont été évacués par le quai américain, bien que les aides n’aient pas encore été introduites à Gaza, malgré les annonces américaines de leur disposition à fournir des aides massives. Le communiqué du département d’État américain est clair quant à son soutien à Israël, notamment car l’administration Biden craint de ne pas soutenir Israël en vue des élections de novembre prochain.

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Al-Raqab a également souligné que, parallèlement, il y a des inquiétudes internationales concernant les massacres perpétrés par les forces israéliennes à Nuseirat, ce qui a conduit les États-Unis à nier leur participation, d’autant plus que le nombre de victimes civiles a atteint 274 personnes en moins de 24 heures, et que le blocus dure depuis huit mois.

L’analyste politique Mokhtar Ghobashi a ajouté que le soutien le plus important que Washington apporte à son allié Tel-Aviv est l’approvisionnement en armes. Depuis huit mois de guerre, la présence forte des outils militaires américains dans les combats à Gaza se révèle à chaque fois, que ce soit en termes d’armes, d’équipement ou de troupes, tout cela étant au bénéfice exclusif d’Israël.

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Ghobashi a affirmé que la situation actuelle ne montre pas que les États-Unis sont prêts à arrêter la violence, malgré les déclarations du président Joe Biden qui ont récemment suscité la controverse en raison de son discours jugé purement rhétorique.