Washington approuve une vente d’armes à Israël d’une valeur de trois milliards de dollars

Les États-Unis, principal allié diplomatique et militaire d’Israël, ont annoncé vendredi avoir approuvé la vente de munitions, de bulldozers et d’autres équipements à leur partenaire stratégique, pour une valeur de trois milliards de dollars. Cette décision intervient plus de 15 mois après le début de la guerre dévastatrice à Gaza et alors que les négociations sur une seconde phase de la trêve semblent avoir échoué, faisant craindre une reprise des combats.

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Dans un communiqué, l’Agence américaine de coopération en matière de sécurité et de défense a précisé que le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, avait validé la vente de bombes, d’ogives et d’équipements de guidage d’une valeur de plus de 2,5 milliards de dollars, ainsi que de bulldozers et d’autres équipements pour environ 300 millions de dollars. L’agence a souligné que cette transaction « améliorera la capacité d’Israël à faire face aux menaces actuelles et futures, renforcera la défense de son territoire et constituera un moyen de dissuasion. »

Israël a déjà utilisé des armes américaines dans sa guerre contre le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Début février, l’administration Trump avait approuvé une vente d’armes comprenant des bombes, des munitions et des missiles pour un montant total de 7,4 milliards de dollars en faveur d’Israël. Le ministère israélien de la Défense avait alors confirmé qu’un premier lot d’armes lourdes américaines avait été livré quelques jours plus tard.

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Cette transaction s’inscrit dans le cadre du soutien constant des États-Unis à Israël, qui bénéficie d’une aide militaire et économique conséquente depuis sa création en 1948. Les États-Unis sont le plus grand soutien militaire et diplomatique d’Israël, lui fournissant des milliards de dollars d’aide chaque année.

Lors de la dernière guerre à Gaza, les États-Unis ont accordé une aide militaire importante à Israël, en lui fournissant des munitions et des équipements militaires. Ce soutien a suscité de vives critiques de la part de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l’homme, alors que le conflit a causé la mort et la blessure de plus de 160 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, avec plus de 14 000 disparus.

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Israël est le plus grand bénéficiaire de l’aide militaire américaine. Depuis sa fondation, le pays a reçu environ 158,8 milliards de dollars d’aides diverses, un montant qui atteint 260 milliards de dollars en tenant compte de l’inflation. Ces aides comprennent un soutien militaire, économique et des programmes de défense antimissile, comme le système « Dôme de fer ».

En 2023, les États-Unis ont apporté un soutien militaire massif à Israël dans le cadre du conflit israélo-palestinien, en envoyant des navires de guerre et des avions militaires en Méditerranée orientale, et en fournissant des munitions et des équipements militaires. L’ancien président américain Joe Biden avait également sollicité du Congrès une aide supplémentaire de 14 milliards de dollars pour soutenir Israël dans sa guerre contre le Hamas.

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Cette nouvelle transaction s’inscrit dans la volonté des États-Unis de garantir « l’avantage militaire qualitatif » d’Israël sur ses voisins et d’accélérer l’aide et les ventes d’armes par divers moyens. Un protocole d’accord sur l’aide militaire bilatérale, signé en 2016 pour une durée de dix ans, oblige les États-Unis à fournir à Israël 3,3 milliards de dollars de financement militaire étranger par an, ainsi que 500 millions de dollars annuels pour les programmes conjoints de défense antimissile, et ce, de l’année fiscale 2019 à 2028.

Cette transaction intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, alors que les États-Unis cherchent à renforcer leurs alliances régionales face aux menaces communes. Elle confirme l’engagement des États-Unis à soutenir Israël et à renforcer ses capacités de défense face aux menaces présentes et futures.

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