Moyen-Orient

Un rapport révèle: « La position du gouvernement irakien sur les sanctions américaines visant les banques pour leurs transactions secrètes avec l’Iran »


Les États-Unis cherchent à imposer des sanctions et des mesures de pression maximales pour limiter le comportement provocateur et déstabilisateur de l’Iran dans la région, dans un contexte d’escalade des tensions que l’Iran maintient par ses incursions dans la région par l’intermédiaire de milices dans de nombreux pays arabes. L’Iran apporte aussi son aide et ses contributions militaires à la Russie durant le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Le gouvernement irakien et l’arrêt des transactions bancaires avec l’Iran

Selon des rapports internationaux, durant cette période, les États-Unis exercent une pression maximale sur le gouvernement irakien pour arrêter ses transactions bancaires avec l’Iran, bien que la décision ne soit pas officielle, et que les banques qui traitent avec l’Iran aient inclus des banques irakiennes un mois plus tôt en ne nouant pas de relations avec des banques non gouvernementales.

Selon le rapport, l’Iran pourrait chercher à piller les biens et les richesses de l’Irak, afin de soutenir sa milice terroriste dans la région, où l’Iran considère l’Irak comme un jardin d’avant et un arrière-plan qui lui permet de récolter les fruits et les bénéfices de ses ambitions terroristes.

C’est pourquoi le Trésor américain et la Banque fédérale ont récemment mis en garde et fait pression sur le gouvernement irakien pour qu’il impose des sanctions maximales contre le gouvernement afin qu’il mette un terme aux transactions entre plusieurs banques de Bagdad et Téhéran, de manière à ce qu’elles contribuent à atténuer les conséquences des sanctions.

Selon la déclaration américaine sur les sanctions, toute transaction entre l’Iran et l’Irak doit être libellée en dinars et l’utilisation du dollar américain pour de telles transactions est interdite par les sanctions, car les rapports mentionnent des transactions irano-irakiennes effectuées par l’intermédiaire de banques irakiennes en dollars américains plutôt qu’en monnaie locale.

Auparavant, les médias irakiens avaient rapporté une forte dépréciation du dinar due à la contrebande de dollars en Iran.

Dollar américain

Dans des déclarations faites à la presse par le représentant de l’Iraq, Muthanna Amin, il a été fait état de la contrebande de dollars vers l’Iran à partir de l’Iraq.

Il y a quelques semaines, un média proche du courant Moqtada al-Sadr a rapporté qu’au cours de la récente visite du Premier ministre irakien à Téhéran, 4 milliards de dollars avaient été accordés à l’Iran en vertu d’un accord tacite.

Le Gouvernement iraquien est tenu d’appliquer les instructions

Ihssan Al-Shammari, président du Centre de réflexion politique irakien, a déclaré que le gouvernement irakien serait obligé s’il y avait des sanctions de la part du Trésor américain et de la Banque fédérale envers les banques civiles ou même des personnes accusées de transferts financiers en Iran, au Liban, en Syrie et même en Russie.

Al-Shammari a ajouté que le gouvernement irakien ne contreviendrait pas, au moins, aux instructions ou à l’obligation entre Bagdad et Washington d’une part et les institutions financières américaines d’autre part. Il respecterait aussi les sanctions américaines contre l’Iran, soulignant que les nouvelles restrictions sur les transferts financiers sont particulièrement intriquées et qu’elles sont destinées à des transferts vers l’Iran ou même vers des groupes armés.

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