Le département d’État américain a déclaré que le ministre Marco Rubio avait informé son homologue égyptien, Badr Abdel-Atty, lors d’un appel téléphonique qu’il était essentiel de tenir le mouvement palestinien Hamas responsable et de garantir qu’il ne puisse pas régner sur Gaza à nouveau. Cela fait suite à une proposition du président Donald Trump selon laquelle l’Égypte et la Jordanie devraient accueillir davantage de Palestiniens.

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La question du lendemain à Gaza constitue un véritable dilemme pour Israël et les États-Unis, surtout avec des rapports confirmant que Hamas contrôle de larges parties de la bande de Gaza après le début du retrait israélien, comme l’ont également montré des scènes de démonstration de force lors de la libération de plusieurs otages.

Des responsables israéliens ont qualifié l’apparition militaire organisée par les combattants du mouvement palestinien pour célébrer le cessez-le-feu devant des foules de fêtards de tentative délibérée d’amplifier la puissance du groupe armé palestinien et comme une réponse évidente à la question du lendemain.

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Le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se trouve dans une situation intérieure délicate en raison des images montrant que Hamas contrôle la situation dans la bande de Gaza, après que le gouvernement israélien ait affirmé avoir éradiqué le mouvement, un des objectifs de la guerre selon les responsables israéliens.

L’Autorité palestinienne a rejeté une initiative soutenue par Le Caire visant à créer un comité conjoint avec Hamas pour administrer Gaza après la fin de la guerre. Selon des sources proches, l’Autorité palestinienne aurait discuté de cette question avec l’administration Trump. En revanche, l’Occident demande à l’Autorité de mener des réformes réelles pour lui permettre de gouverner la région.

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Le président américain a proposé samedi un plan pour « purger » Gaza, après qu’une guerre menée par Israël ait tué des dizaines de milliers de personnes et provoqué une crise humanitaire, des déclarations qui reflètent les craintes des Palestiniens d’être expulsés de leurs foyers. La proposition de Trump n’a pas été mentionnée dans le communiqué du département d’État américain publié mardi après l’appel entre Rubio et le ministre des Affaires étrangères égyptien.

La Jordanie et l’Égypte ont rejeté, au début de la semaine, les déclarations du président américain concernant l’accueil de Palestiniens de Gaza. Lorsqu’on lui a demandé si cela constituait une solution temporaire ou à long terme, Trump a répondu : « Cela pourrait être l’un ou l’autre. »

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Le département d’État a indiqué, après l’appel de mardi, que « Rubio a également souligné l’importance de tenir Hamas responsable », bien que la manière dont cette responsabilisation se fera en coopération avec Le Caire reste floue, avec des prévisions sur une pression accrue sur le groupe, peut-être avec des restrictions sur les déplacements de ses dirigeants.
Le communiqué a ajouté : « Le ministre a souligné l’importance d’une coopération étroite pour renforcer la planification post-conflit afin de garantir que Hamas ne puisse pas gouverner Gaza ni menacer Israël à nouveau. »

Le lundi, Rubio avait eu un entretien téléphonique avec le roi jordanien Abdullah II, mais le communiqué américain n’a pas fait mention des déclarations de Trump sur le déplacement des Palestiniens.

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L’attaque militaire israélienne contre Gaza a fait plus de 47 000 morts selon le ministère de la Santé de Gaza, ce qui a conduit à des accusations de génocide et de crimes de guerre, accusations que Israël dément.

Israël a lancé l’offensive contre Gaza après que des militants de Hamas ont attaqué des villes du sud d’Israël le 7 octobre 2023, tuant 1 200 personnes et prenant environ 250 otages, selon les statistiques israéliennes.

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