Grand Maghreb

Traite des êtres humains et trafic illicite … Les milices en Libye occidentale se battent pour leur part


Les combats entre les milices libyennes dans l’ouest du pays se sont multipliés à Zaouïa, dimanche soir.

Des sources de sécurité dans la ville ont fait état d’affrontements entre milices connues sous le nom de « Kabwat », « Al-Far » et « Al-Kassab » qui ont éclaté à travers la raffinerie de Zaouïa et l’île d’al-Rakina dans l’ouest de la Libye.

Les mêmes sources ont indiqué que les affrontements se renouvelaient entre les milices de Zaouïa dirigées par Mohamed Bahrun, connu sous le nom d’«Al-Far », l’un des alliés de la Turquie, et la milice du soi-disant « Kabwat » dirigée par Ruby, ont déclaré les sources.

Les sources ont révélé que des combats entre milices se poursuivaient dans les villes d’al-Ajaylat et d’Zaouïa, où se livraient le trafic et l’exploitation des migrants illégaux.

Selon des témoins oculaires, la panique parmi les civils de la ville a été provoquée par des tirs aveugles, des projectiles et des chutes de maisons.

Aucun blessé n’a été signalé et de vastes zones de la ville ont été coupées de l’Internet à cause de ces affrontements.

Les milices Fahara et Amar Belkor sont les plus grands groupes armés de la ville accusés de trafic de drogues et de trafic d’êtres humains, mais la première s’est alliée avec la milice  »Al-Far » contre sa voisine, qui appartient à la même ville.

Histoire du crime

Ces affrontements interviennent un mois après de violents affrontements dans la ville d’Ajaylat entre la milice de Mohammed Bahroun, également connue sous le nom « Al-Far », qui appartient à la ville de Zaouïa et proche de l’Ikhwaniste Khaled al-Mashri, chef du soi-disant Conseil suprême de l’État, et la milice de Mohammed Baraka, alias « Shalfouh », qui appartient à la ville d’Ajaylat.

À l’époque, les affrontements avaient tué un certain militants et causé d’autres dégâts matériels et représailles, notamment des incendies de maisons.

 »Al-Far » est accusé de plusieurs affaires pénales, et la plupart des enquêtes sont en cours, bien que le Ministère de l’intérieur ait nommé l’ancien gouvernement Fayez Al-Sarraj Directeur de l’enquête criminelle à Zaouïa.

 »Al-Far », la plus grande milice de la ville de Zaouïa, est accusée d’un certain nombre d’infractions, dont la principale est de coopérer avec des membres de l’EI avant son effondrement à Sabratah, ce qui est la condition no 6 dans une affaire No 131 de 2017/terrorisme portée devant le Procureur général.

Depuis le début de l’année 2017,  »Al-Far » assure la sécurité de la route côtière à la suite d’une attaque armée contre les positions de la Garde présidentielle à l’ouest de Zaouïa.

Le dilemme des milices continue de se poser à l’État libyen, d’autant que le premier a reçu l’appui de certains États régionaux et internationaux malgré la signature de l’Accord de cessez-le-feu et de l’Accord politique sur la dissolution et le désarmement des milices.

La menace des milices et de leur influence dans l’ouest de la Libye n’a pas été épargnée. Elle a déjà pénétré dans le siège du Conseil présidentiel pour faire pression sur son président, Mohamed El menfi, pour qu’il annule les décisions qu’il avait prises. Elle a fait la même chose avec son prédécesseur, Fayez Al-Sarraj, qui a répondu en nommant certains de ses dirigeants à des postes élevés et des missions diplomatiques à l’étranger.

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