Moyen-Orient

Réunions internationales intensives pour éviter la catastrophe de Safer au Yémen, face à l’intransigeance des Houthis


Une réunion tripartite entre le Gouvernement yéménite, l’ONU et les Pays-Bas s’est tenue à Aden pour examiner la situation du pétrolier Safer, ainsi que les efforts déployés pour lancer la première phase du plan de l’ONU pour le déblaiement et l’entretien du pétrolier afin d’éviter une panne du pétrolier et une catastrophe environnementale mondiale.

Le Premier Ministre Maïn Abdelmalek Saïd, le Ministre néerlandais du commerce extérieur et de la coopération internationale, Lesji Schriemacher, le Coordonnateur des opérations humanitaires des Nations Unies au Yémen, David Grisley, et plusieurs ministres et experts yéménites ont assisté à cette réunion.

L’Intransigeance des Houthis

Le journal londonien The Middle East a affirmé que depuis leur coup d’État contre la légalité au Yémen, les milices Houthis ont fait obstacle à tous les efforts pour décharger le réservoir de véhicules de transport et ont empêché à plusieurs reprises l’entretien urgent de l’ONU. L’ONU a convaincu les Houthis de son plan de 80 millions de dollars pour lancer le sauvetage. Le gouvernement yéménite a offert de décharger le transport, de vendre des minerais et d’utiliser les revenus pour soutenir le secteur de la santé dans les zones contrôlées par les Houthis, mais les milices ont refusé d’offrir.

Des sources officielles yéménites ont indiqué que la réunion tripartite avait examiné la situation du transporteur en jauge et les efforts déployés pour mettre en œuvre et maintenir la première phase du plan des Nations Unies pour le déblaiement, notant que la réunion avait porté sur les mesures pratiques à prendre pour résoudre le problème du navire Safer et sur une coordination plus sûre entre les deux pays afin de mobiliser la communauté internationale pour combler le déficit de financement du plan des Nations Unies.

Danger immédiat

Le journal londonien a affirmé que le problème du pétrolier était une véritable menace pour la mer Rouge et pour la vie et les moyens de subsistance de millions de Yéménites et d’États voisins, qu’il s’agissait d’une « bombe à retardement » puisqu’il transportait plus d’un million de barils de pétrole brut, avertissant que le navire était en très mauvais état, qu’il avait cessé d’être entretenu depuis le début de la guerre, et que tout effondrement ou explosion du réservoir serait catastrophique et dépasserait toute catastrophe environnementale dans l’histoire de l’humanité.

 

Dans l’intervalle, des sources officielles yéménites ont annoncé que le Ministre néerlandais avait confirmé l’intérêt de son pays pour le problème du pétrolier et reconnu les risques d’une fuite ou d’une explosion catastrophique. Le Ministre néerlandais a également souligné les efforts déployés par son pays pour financer l’ensemble du plan, ainsi que le déblaiement et l’entretien du réservoir de pétrole prévu par l’ONU.

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