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Présidentielle yéménite: Les violations de la trêve par les rebelles Houthis reflètent leur rejet de la paix


Le président du Conseil présidentiel du Yémen Rachad Al-Alimi considère les violations de la trêve humanitaire par les Houthis comme le reflet de l’intransigeance et du manque de volonté des milices pour la paix dans le pays.

Le Président du Conseil présidentiel s’est entretenu avec les membres du Conseil lors d’une réunion tenue dans la capitale provisoire d’Aden pour examiner l’évolution actuelle de la situation et les problèmes qui se posent sur la scène nationale, y compris dans les domaines militaire et de la sécurité, selon l’agence officielle SABA.

Il a affirmé l’attachement du Conseil présidentiel à la trêve humanitaire soutenue par l’ONU, malgré les violations persistantes commises par les milices des Houthis, qu’il considérait comme « un renforcement de la réticence des milices à faire la paix ».

Il a réaffirmé que la quête de paix du Conseil présidentiel de gouvernement était la seule option possible et a évoqué l’intransigeance et la collusion des milices putschistes Houthis, qui ne se souciaient jamais des souffrances du peuple yéménite.

Il a déclaré que « la phase actuelle exige des efforts concertés de tous, tant officiels que populaires, sur la base d’un consensus et d’un partenariat pour l’édification de l’État et pour relever tous les défis économiques particuliers, dont les résultats se répercuteront sur la vie et les moyens d’existence quotidiens des citoyens ».

Il a insisté sur la nécessité de traduire dans les faits les priorités qu’il avait présentées au Parlement, en particulier en ce qui concerne les conditions de vie et les conditions économiques, et sur la nécessité d’accorder une plus grande attention au développement et à la stabilité dans la capitale provisoire.

Dans un discours prononcé mardi dernier, Al-Alimi a averti le Parlement que la trêve humanitaire ne s’effondrait pas, car « les milices méprisaient la vie des citoyens et exigeaient de l’Envoyé spécial des Nations Unies et de la communauté internationale qu’elles prennent des mesures fermes pour mettre fin à la trêve ».

Il a souligné que les mesures économiques et humanitaires de la trêve humanitaire étaient subordonnées à l’engagement sans réserve de cessez-le-feu, à la levée du blocus injuste de la ville de Taiz et au versement des salaires du personnel dans les zones contrôlées par les putschistes, à partir des revenus des navires à carburant qui pénétraient par le port d’al-Hudaydah, conformément à l’accord.

En Avril, l’ancien président du Yémen Abdrabbo Mansour Hadi a remis le pouvoir au Conseil de Commandement, qui représente différentes forces, à l’issue des consultations des parties yéménites à Riyad, sous les auspices du Conseil de Coopération du Golfe.

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