Politique

Les pratiques dictatoriales du Parti de la justice et du développement


L’écrivain turc Orsan Ki-Uymann, dans un article du journal Cumhuriyet, se réfère aux pratiques dictatoriales du Parti de la justice et du développement, qu’il décrit comme voulant détruire l’État de droit démocratique, laïque et social et mettre en place une monarchie théocratique, qui est aussi un fascisme malheureux.

Sadisme signifie profiter des souffrances d’autrui. C’est une maladie mentale. Tel est le cas pour les personnes sans scrupules. Il a souligné que le fascisme est une dictature dans laquelle le pouvoir était concentré d’une main. Il peut y avoir différentes expansions du fascisme, comme le fascisme raciste et le fascisme religieux.

Uymann décrit le fascisme raciste comme une haine des non-racistes, et le fascisme religieux comme une haine des non-croyants. Il affirme que tous deux transforment des non-croyants en haineux, les rendent ennemis et instaurent un climat de peur pour eux.

C’est le sentiment de haine qui nourrit le fascisme. Le fascisme se nourrit aussi de la torture et de la maltraitance de ceux qu’il hait. Le fascisme inclut le sadisme.

L’auteur a parlé de l’emprisonnement des anciens coprésidents du Parti démocratique des peuples, Selahattin Demirtaş et Fijn Yüksekdağ, de dizaines de députés du PDP et de maires, de la fermeture de centaines de sièges du PDP, de l’interdiction de cinq ans d’accès pour les administrateurs de district, de district et de conseil municipal, et de l’emprisonnement de l’homme d’affaires Osman Kavala pour quatre ans.

Il a également parlé des anciens commandants et soldats Javek Baer, Jitain Doğan, Hiki Kellenic, Jevat Tamil Özkanak, Errol Özkassanak, Faouzi Turkri, Wildrem Turker, Ilhan Kilic, Aidan Errol, Kennan Deniz, Ahitris Corral et Corral 28. Il a déclaré qu’ils avaient été emprisonnés pendant quatre mois pour « affaire de conspiration ».

Metin Gorkan, l’un des fondateurs du Parti pour la démocratie et le progrès, a été récemment arrêté. Un acte d’accusation a été établi contre des dizaines de commandants et de soldats à la retraite qui avaient exprimé leur opinion sur la Convention de Montreux et sur les mouvements anti laïques par le ministère public qui avait réclamé des peines de prison.

Plusieurs experts juridiques en Turquie et la Cour européenne des droits de l’homme ont révélé que ces arrestations et pratiques étaient contraires à la constitution et à la loi. La question de savoir si la participation aux opinions et actions politiques des détenus est une question distincte ou non est une question distincte, qu’elle soit régie par la loi et la Constitution ou par des dispositions d’urgence.

L’auteur fait valoir que tant qu’une telle discrimination n’est pas possible, la Turquie ne peut pas être un État de droit démocratique et ne peut pas se débarrasser du fascisme sadique.

Orsan Ki-Uymann a affirmé que la torture et les peines infligées à ces personnes étaient des pratiques carcérales; de les séparer de leurs familles, de leurs enfants et de leurs proches; laisser leurs enfants orphelins; les faire s’attaquer à des problèmes de santé mortels dans des conditions carcérales difficiles n’est pas quelque chose que les personnes de bonne volonté, de conscience et de compassion peuvent faire.

Il a également souligné que le fait de jeter des gens en prison pour s’assurer que l’AKP reste au pouvoir, et de tenter de maintenir son gouvernement par des méthodes répressives, était contraire à la justice, à la conscience et à la compassion, ainsi qu’au courage, car une personne courageuse est en concurrence avec ses adversaires sur un pied d’égalité. Le principe fondamental de l’escrime est l’égalité des chances. Les soi-disant victoires obtenues en emprisonnant, en faisant taire, en censurant, en intimidant et en oppressant ne sont pas des victoires.

L’auteur souligne que les honorables, honnêtes, les justes et les braves savent comment rivaliser avec leurs adversaires sur un pied d’égalité, confiants, en se battant comme les lions, et acceptent d’être battus si nécessaire. Les lâches tentent d’éliminer leurs rivaux en abusant des occasions que leur offre l’État pour leurs propres intérêts et ne s’affrontent pas dans un environnement d’égalité et de liberté.

L’écrivain Orsan Ki-Uymann conclut en affirmant que les personnes qui ne font pas confiance à la force de leur cause, leur idéologie, leur pensée, leurs discours et leurs actions tentent de conserver leur pouvoir avec une force brute. Au lieu de répondre à l’esprit par la pensée, écrire, dire des discours et agir, ces personnes répondent à tout avec une force écrasante; ils utilisent également la justice, le ministère public, la police, l’armée et les services de renseignement pour servir ce lâche et ce salopard. Il a dit : Un combat honnête et digne exige, d’abord, d’être moral et positif.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page