En tant qu’ennemi acharné des États-Unis, l’espace aérien iranien a, pendant des décennies, fait face à certaines des plus grandes menaces.

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Ces menaces se sont étendues, que ce soit au début des années 2000, lorsque les États-Unis et leurs alliés étaient proches de lancer des frappes sur ses installations nucléaires, ou en 2024, lorsque les responsables israéliens ont à plusieurs reprises menacé d’attaquer le pays.

Bien qu’elle s’appuie principalement sur ses défenses aériennes terrestres pour se défendre, ainsi que sur les capacités de dissuasion de ses arsenaux de drones et de missiles balistiques capables de mener des représailles massives, l’Iran dispose également de 17 escadrons d’avions de chasse, dont deux escadrons de chasseurs soviétiques MiG-29 dédiés à la défense de la capitale, Téhéran.

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La dissolution de l’Union soviétique en 1991 a non seulement empêché l’Iran d’acquérir davantage de ces avions de chasse, mais l’a également privé de l’accès à des versions plus avancées de l’appareil ou à des chasseurs russes de niveau supérieur, tels que l’intercepteur MiG-31 et le chasseur Su-27.

Contrairement à l’Union soviétique, qui a commencé en 1991 à commercialiser ses nouveaux chasseurs plus performants vers l’Iran, la Russie post-soviétique s’est avérée constamment très sensible aux pressions occidentales.

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Ainsi, contrairement aux attentes selon lesquelles l’Iran obtiendrait un grand nombre de MiG-29 dans les années 1990 pour constituer l’épine dorsale de sa flotte, cela ne s’est jamais concrétisé.

Malgré les versions modernes du MiG-29, telles que le MiG-29M et le MiG-29UPG, qui possèdent des capacités considérables, l’Iran n’a acquis aucun de ces avions et n’a entrepris que des efforts prudents pour moderniser ses appareils localement.

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Les MiG-29 face aux avions israéliens

Aujourd’hui, les MiG-29 iraniens comptent parmi les avions de chasse les plus performants de sa flotte, mais ils ne se comparent pas aux chasseurs avancés utilisés par ses adversaires, tels que les F-35 américains et israéliens. Bien que les MiG continuent de présenter des performances de vol supérieures à celles des avions occidentaux, leurs armements et systèmes avioniques sont devenus presque obsolètes aujourd’hui.

Néanmoins, ces chasseurs peuvent jouer des rôles importants en soutenant les défenses aériennes locales, leur présence pouvant obliger les attaquants potentiels à dédier une partie de leurs flottes de chasse à des opérations aériennes d’escorte pour d’éventuelles frappes aériennes.

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Cependant, les capacités des MiG-29 face à une attaque aérienne israélienne pourraient être limitées, car Israël dispose d’avions avancés tels que les F-15, F-16 et F-35, qui bénéficient de technologies modernes et de capacités offensives et défensives supérieures.

Ainsi, bien que les MiG-29 puissent faire partie de la défense aérienne iranienne, la supériorité technologique israélienne rend difficile pour l’Iran de se reposer uniquement sur ces avions pour repousser une attaque totale.

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Qu’est-ce que le MiG-29 ?

Les MiG-29 sont entrés en service dans l’armée de l’air soviétique en 1982. En plus des exportations via le Pacte de Varsovie, cette catégorie a été fournie à la Yougoslavie, à l’Inde, à la Corée du Nord, à Cuba, à l’Irak et à la Syrie. La grande production des MiG, qui a dépassé les 100 appareils par an, a permis à l’Union soviétique de répondre rapidement aux nouvelles commandes tout en remplaçant ses chasseurs plus anciens sur les lignes de front.

Le MiG-29 était un chasseur de poids moyen, du même gabarit que le F-18 Hornet américain, étant plus grand que le F-16 mais plus petit que le F-15. L’avion avait l’avantage de pouvoir opérer sur des pistes d’atterrissage temporaires, ce qui lui permettait de se déployer loin des principales bases aériennes. Le principal atout du MiG-29 était l’intégration du missile air-air R-73, facilitant la mise en cible au-delà de la portée visuelle.

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