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Le président de la Mauritanie se porte officiellement candidat à la présidence

Ould El-Ghazaouani réaffirme son engagement à affronter avec force et détermination toutes les pratiques de corruption, de pots-de-vin et d'atteintes aux deniers publics


Le président Mohamed Ould El-Ghazaouani a officiellement annoncé sa candidature pour un second mandat aux élections présidentielles prévues en juin. Ould El-Ghazaouani, qui dirige l’immense État ouest-africain depuis 2019, a souligné son engagement à lutter contre la corruption, la corruption et l’utilisation abusive des fonds publics.

Le président Ould El-Ghazaouani, âgé de 67 ans, a assumé ses fonctions dans un contexte de stabilité malgré l’escalade de la violence djihadiste dans la région du Sahel. Il est arrivé au pouvoir avec une victoire électorale estimée à environ 52% des voix. Il a déclaré que sa décision de se représenter était une réponse à l’appel du devoir et un engagement à continuer de servir les citoyens.

Il a décrit les prochaines élections présidentielles comme une étape importante dans le renforcement du système démocratique du pays et a promis de revoir les plans et de développer des programmes pour propulser la nation vers davantage de progrès et de développement.

Ould El-Ghazaouani a souligné sa détermination à lutter contre la corruption, la corruption et l’utilisation abusive des fonds publics, reconnaissant l’instabilité politique et sociale dans de nombreuses régions du monde résultant du désaccord entre les gens et de la prévalence des pratiques excluantes par rapport au dialogue et à la consultation.

Il a mis en avant ses efforts pour empêcher la crise politique et institutionnelle du pays de se transformer en crise multidimensionnelle, reconnaissant la fragilité menaçant l’unité, la démocratie et la stabilité.

En tant que président actuel de l’Union africaine, Ould El-Ghazaouani est considéré comme le favori dans les sondages d’opinion. Son parti, « El-Inchaar », a remporté une victoire écrasante aux élections législatives de l’année dernière, obtenant 107 des 176 sièges de l’Assemblée nationale, dépassant largement le parti islamique « Tawassoul », qui a remporté 11 sièges.

Les élections du 13 mai de l’année dernière ont suscité une controverse généralisée en Mauritanie, les partis politiques de l’opposition et de la coalition au pouvoir alléguant une « fraude » généralisée et exigeant l’annulation et le recomptage des élections.

La figure de l’opposition et militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid a également annoncé sa candidature mercredi, après avoir terminé deuxième aux précédentes élections présidentielles.

Abeid, dont le mouvement « IRA » ne bénéficie pas d’une reconnaissance légale, a exprimé des préoccupations concernant le processus électoral, citant des défauts du registre électoral et des biais de la Commission électorale nationale indépendante.

Des déclarations précédentes des partis d’opposition exprimaient des inquiétudes quant à l’incapacité actuelle de la Commission électorale nationale indépendante à organiser des élections transparentes.

La Mauritanie a connu une série de coups d’État de 1978 à 2008, avant que les élections de 2019 ne marquent la première transition démocratique entre présidents élus.

Alors que l’activité djihadiste s’est propagée ailleurs dans la région du Sahel, notamment au Mali voisin, la Mauritanie n’a pas connu d’attaques depuis 2011.

Selon un décret présidentiel publié ce mois-ci, la campagne électorale débutera à minuit le 14 juin et se terminera à minuit le 27 juin. Le premier tour des élections présidentielles est prévu pour le 29 juin, avec la possibilité d’un second tour le 14 juillet.

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