La France considère l’arrêt des opérations militaires en Libye une étape positive
Les déclarations du Président du Conseil présidentiel et du Président de la Chambre des Représentants, qui appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l’arrêt des opérations militaires en Libye et à la reprise de la production pétrolière, sont considérées par la France comme une étape positive. Dans un communiqué publié hier vendredi, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a considéré que ces déclarations doivent se matérialiser sur le terrain.
La France a demandé à toutes les parties à mettre effectivement en place l’arrêt des hostilités et à s’engager de bonne foi pour conclure un accord de cessez-le-feu durable, ce qui permettre par des étapes réciproques, crédibles et vérifiables de conduire à un recommencement du processus politique et à la fin de toutes les interventions étrangères en Libye. Elle a appelé aussi les parties à continuer leurs efforts pour permettre la reprise dès que possible de la production pétrolière et l’allocation transparente de ses revenus.
Le même communiqué a déclaré également qu’il n’y a pas de solution militaire en Libye. De ce fait, la France a demandé un retour au processus politique, sous l’appui des Nations unies et sur la base des paramètres chargés par les Libyens, afin de faciliter le chemin à des élections. Il s’agit particulièrement de la réunification des institutions libyennes et des réformes économiques et sécuritaires indispensables à la stabilisation du pays.