La crise libyenne et les interventions du groupe des Frères pour aggraver la situation intérieure ; Détails
De nombreux développements se produisent actuellement sur la scène libyenne, à cause des affrontements et des divisions entre les parties libyennes représentées par Abdel Hamid Dbeibah, chef du gouvernement libyen destitué, et l’ouverture de Bachagha, actuel Premier ministre et chargé par le Parlement, où le groupe terroriste des Frères s’efforce d’exploiter ces crises pour porter atteinte à la stabilité de l’État.
Les plans des Frères
Selon l’analyste politique libyen Haitham Al Warflay, les organisations extrémistes, et surtout les Frères musulmans, sont les bénéficiaires les plus directs des violents affrontements qui ont frappé la capitale libyenne, Tripoli, en soulignant que la situation est actuellement très troublée en Libye, compte tenu en particulier de l’intensité des affrontements entre les deux parties en présence sur la scène libyenne.
L’analyste politique libyen a ajouté que la situation en Libye ne serait résolue que par l’existence d’acteurs impliqués dans l’intérêt supérieur de la Libye. De plus, les conflits libyens ne s’apaiseraient pas si l’un et l’autre camp s’opposaient à la décision de l’autre, expliquant que les récents affrontements sur la place Libyenne avaient englouti la Libye dans un tunnel obscur et causé de nombreuses pertes économiques et politiques.
Colmatage politique
Pour sa part, le Dr Mohamed Zoubeidi, universitaire et analyste libyen, affirme que ce qui se passe en Libye aujourd’hui est le résultat d’une impasse politique qui domine la scène politique libyenne et de nombreux autres facteurs, dont la persistance de l’agitation fraternelle et le mouvement du Mufti des Frères Sadiq Al-Ghariani, qui ont tendance à exacerber la situation politique en Libye et à exacerber les désaccords de manière spectaculaire.
L’analyste libyen a ajouté que les parties au conflit en Libye, dont aucune ne pense à la Libye et à ses intérêts comme un État et un peuple qui cherchent et veulent la stabilité, n’ont d’autre choix que celui de l’extérieur et d’autres États qui financent et encouragent la Libye pour qu’elle puisse continuer à connaître ces événements, troubles et crises internes qui sont à l’origine de conflits, de heurts, de violences, de sabotages et d’autres conditions difficiles dans le pays.
La semaine dernière, Tripoli a été le théâtre de violents combats entre milices, faisant 32 morts et des dizaines de blessés, lors des pires combats qu’ait connu la capitale libyenne il y a deux ans. La confrontation politique se déroule depuis des mois dans le pays, dans le but de prendre le pouvoir entre le gouvernement d’unité basé à Tripoli et le gouvernement de Bachagha soutenu par le Parlement, basé à l’Est du pays, alors que les milices soutiennent chaque partie, ce qui ne fait qu’aggraver la situation.