Moyen-Orient

La crise de la présidence et les consultations du FMI font rage au Liban


Alors que le compte à rebours de l’élection présidentielle du mois prochain commence, le Premier ministre libanais Najib Mikati, parle de l’élection en marge de sa participation aux travaux de l’Assemblée générale des Nations unies. « L’élection d’un président de la République n’est pas la solution complète aux problèmes du Liban », soulignant qu’un référendum constitutionnel est absolument nécessaire et préalable à la résolution des nombreux défis et problèmes du Liban, et avertissant que la perte de cette chance sera un fardeau et un autre problème pour le Liban.

Crise des donateurs

Le Premier ministre libanais, soulignant la nécessité pour le Liban de pouvoir signer l’accord final aussi rapidement que possible, déclare: « Ce sera une sorte d’approbation fiduciaire pour permettre à d’autres pays donateurs de soutenir et d’aider le Liban », et concernant la possibilité pour le Liban de recevoir 12 milliards de dollars du FMI. Le Premier ministre a déclaré: « Une fois l’accord conclu, je n’ai absolument aucun souci que nous puissions obtenir 12 milliards de dollars très facilement, expliquant que les donateurs (non identifiés) se sont engagés auprès de son pays que le jour où le Liban signera l’accord final avec le FMI, ils seront en mesure de fournir deux ou trois fois plus que le FMI ».

Approfondissement de la crise

Lors de la crise de la délimitation de la frontière maritime dans le sud, le premier ministre a déclaré que la médiation américaine avait contribué à l’achèvement de la démarcation, mais que les détails restaient encore à éclaircir, il a loué la médiation américaine pour soutenir l’accord, et a déclaré que le gouvernement du président Joe Biden faisait tout ce qui était en son pouvoir pour que les négociations aboutissent, notant que toutes les parties politiques libanaises soutenaient les décisions et positions du gouvernement dans les négociations.

Dans le même ordre d’idées, Mohammed al-Raz, l’analyste politique libanais, soutient les pressions arabes et internationales sur le président Michel Aoun et Najib Mikati pour former un gouvernement libanais investi de tous les pouvoirs, qui gérerait le pays si le président de la République ne se présente pas à l’élection après la fin du mandat d’Aoun.

Les informations sont parvenues a de plus d’une capitale arabe, ainsi que de Paris et de Washington, selon lesquelles le Président Aoun pensait sérieusement à l’éventualité d’une aide avant l’expiration de son mandat, en prenant un décret pour accepter la démission du Gouvernement intérimaire; ce qui le laisse tomber constitutionnellement, s’emploie alors à confier à un mini-gouvernement la passation des pouvoirs du président de la République en tant qu’autorité de transition jusqu’à l’élection d’un nouveau président.

L’analyste politique libanais a poursuivi : Cette mesure ne ferait qu’exacerber la crise et l’ouvrir à toutes les possibilités, y compris à la division du pouvoir pour une période pas très courte; Les efforts se sont donc intensifiés sur deux fronts : L’un a fait avancer le scénario, même si des concessions mineures devaient être faites au président Aoun.

La Chambre des représentants, immédiatement après la formation du gouvernement, convoque les sessions successives pour élire un nouveau président de la République, ajoutant qu’il semble y avoir une entente indirecte entre les différentes forces politiques libanaises sur cette mesure, alors que tout le monde attend avec impatience la position de Gebran Bassil et du mouvement Aoun dans les jours à venir, qui pourraient être surprenants.

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