Erdogan défie la Cour européenne des droits de l’homme et néglige sa demande de sauver les adversaires de l’oppression du régime turc
La Cour européenne des droits de l’homme a appelé mardi la Turquie à libérer instantanément le célèbre politicien kurde Selahattin Demirtaş, et a dit que la justification des années de son arrestation était une couverture pour limiter le pluralisme et le débat démocratique.
Néanmoins, le régime du président Recep Tayyip Erdogan, qui est maniaque par la répression, a choisi l’escalade, tandis que le ministre de l’Intérieur Süleyman Soylu étant sorti en annulant totalement ces décisions et affirmant que Demirtaş est un terroriste.
D’après le site d’actualité Bold Medya, cela est venu dans les déclarations du ministre hier jeudi de la direction de la sécurité de la capitale, Ankara, dans le cadre de sa participation à un événement.
De sa part, le ministre turc de l’Intérieur a également supporté l’intransigeance de son régime avec les décisions à l’égard de la Cour européenne, en disant que Demirtaş est un terroriste, et les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme sont dénuées de sens.
Il faut indiquer que Demirtaş a été prisonnier en 2016 lorsque qu’il était président du Parti démocratique des peuples (HDP), aux côtés de Vijan Yuksek Dag, coprésident du parti, en raison du dossier d’enquête lié à plusieurs affaires, notant les événements mortels d’octobre 2014 dont les victimes protestaient contre l’échec du régime d’Erdogan à prendre définitivement une position contre Daech lorsqu’il a occupé la ville d’Ayn al-Arab (Kobani), qui est majoritairement kurde en Syrie.