Turquie

De nouvelles bases turques dans le nord de la Syrie; Détails


La Turquie se prépare à établir deux nouvelles bases militaires dans le nord de la Syrie, pour contenir les milices hors de sa portée.

Ces deux nouvelles bases auraient pour objectif de prévenir de nouveaux conflits entre les milices appuyées par la Turquie, comme l’Armée syrienne libre et Hayat Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra), comme l’a indiqué l’Observatoire 80.

Il est prévu d’établir des points de passage militaires près du passage de Ghaziyah, Breif Alep et de Bouba Dayr Balut, au nord d’Idleb.

Un haut responsable de l’armée syrienne a affirmé que les forces armées turques étaient déployées dans la région et que deux installations militaires étaient prévues, mais la construction n’a pas encore commencé.

La source a indiqué qu’elle ne savait pas si la base que la Turquie avait l’intention de créer était permanente ou temporaire.

Il a indiqué que les postes militaires prévus par les Forces armées turques seraient créés pour surveiller le départ de l’Autorité de Hayat Tahrir al-Cham, qui avait pénétré à Afran la semaine dernière, des zones tenues par l’armée syrienne.

Des affrontements ont eu lieu dans la région entre le Comité de Hayat Tahrir al-Cham, qui soutient certaines factions, dont Hamza, et la troisième, l’Armée nationale syrienne, qui comprend également le Front Shamiya et l’Armée de l’Islam.

Quelques jours plus tard, le Comité de Hayat Tahrir al-Cham a fait son entrée dans la région d’Afran, dont toutes les institutions ont été reprises pour la première fois.

Selon le porte-parole du IIIe Corps, Saraj ad-Din al-Shami, l’Agence France-Presse (AFRAP), l’Autorité « contrôle l’ensemble de la région d’Afrin, y compris toutes les institutions, et assure la sécurité publique et la gestion des barrages ».

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a indiqué qu’un accord avait été conclu entre les deux parties belligérantes, aux termes duquel l' »Autorité » devait prendre possession des institutions économiques et de services, assurer la sécurité à Afran et déployer ses éléments aux points de passage avec les zones où se trouvent les forces du régime syrien et les Kurdes.

L’accord était censé inclure d’autres zones, mais depuis que HTS est entré à Afrin, quelques centaines d’habitants ont manifesté dans plusieurs villes refusant d’entrer dans leurs zones, scandant « al-Joulani » (chef de Hay’at Tahrir al-Sham Abou Mohammed al-Joulani) est dehors.

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