Ennahdha, utilise le scénario des Frères d’Égypte pour retourner à la scène politique tunisienne
Les tentatives du mouvement Ennahdha pour revenir à la vie politique tunisienne se poursuivent malgré les pertes qu’il reçoit l’une après l’autre et le refus public de la présence des Frères sur la scène politique tunisienne.
Les Frères de Tunisie ont cette fois repris la carte terroriste pour rétablir la présence du groupe politique du pays, Ennahdha, sur la scène politique. Le ministère de l’Intérieur tunisien a annoncé que les unités de la Direction de la Lutte Antiterroriste et de la Garde Nationale avaient réussi à contrôler une opération, la plus importante et la plus importante, avec une quantité importante d’armes et de munitions saisies dans la ville de Ben Gardane, 11 fusils Kalachnikov, 14 magasins de munitions et 4400 lancements de calibre 7.62, deux personnes ayant été reconnues coupables de contrebande de ces armes pour des organisations terroristes.
La ville de Ben Gardane est le point de passage le plus proche de la frontière avec la Libye, à 32 kilomètres seulement du point de passage de Ras Jedir, un lieu essentiel pour les commerçants et les voyageurs des deux pays, et vit avec la contrebande depuis la Libye.
Ce n’est pas la première opération terroriste dans la ville de Ben Gardane, mais en 2016, des éléments extrémistes de l’EI attaquent les casernes militaires et de sécurité de la ville frontalière avec la Libye, tuant 55 terroristes de l’EI et tuant 12 Tunisiens et 7 civils.
Selon des sources bien informées, Rached Ghannouchi, le leader des Frères de Tunisie, a été responsable de la contrebande de ces armes vers la Tunisie au cours de la période écoulée dans le but de les utiliser dans de nouvelles opérations terroristes en vue de déstabiliser l’État tunisien.
Les suspicions de Ghannouchi se sont accrues en forgeant des richesses par le biais du commerce des armes, en se livrant à la contrebande d’armes à destination des milices et des factions armées en Libye, notamment en facilitant le passage de plus de 20 envois d’armes vers la Libye, pour des commissions de 30 millions de dollars.
Selon les sources, Ghannouchi est d’accord avec l’organisation internationale des Frères musulmans pour faire croire qu’il y a eu un échec sur le plan de la sécurité durant la période actuelle en Tunisie, en augmentant la fréquence des attaques terroristes dans ce pays, dans un scénario que les Frères ont mené en Égypte après la chute de leur pouvoir, et en menant la révolution du 30 Juin en se tournant vers l’État égyptien et en ciblant les chefs militaires, de sécurité et religieux par le biais d’entités terroristes appartenant au groupe terroriste des Frères musulmans en Égypte.
Ennahdha avait appelé les opposants du président tunisien Kaïs Saïed à boycotter le référendum sur la nouvelle Constitution de la République, sous prétexte que cette constitution était le début d’un régime autoritaire et qu’ils avaient mis en place plusieurs personnages pour que leurs plans, dont Moncef Marzouki, aboutissent, mais les plans de Ennahdha furent réduits à néant par l’adoption de la Constitution qui apporta au président tunisien Kaïs Saïed la feuille de route nécessaire pour déloger l’État de l’existence des Frères.
Dans un effort pour revenir à la vie politique, le mouvement annonce la création d’un nouveau parti, affirmant que pour sortir le pays de la crise politique, il s’agit d’une nouvelle tentative du mouvement de Fraternité pour entrer secrètement dans les élections et les avantages électoraux au nom du nouveau parti.