Des demandes de classer les Frères musulmans du Soudan comme organisation terroriste ont été formulées
Les images choquantes de décapitation de Soudanais et de leur mise en scène, effectuées par certains militaires, et célébrées il y a quelques jours, ont enflammé les réseaux sociaux. La responsabilité en a été attribuée au groupe des Frères musulmans pour avoir alimenté la guerre et avoir insisté sur sa poursuite pour préserver ses intérêts.
De nombreux militants soudanais ont critiqué les campagnes de incitation menées par le mouvement islamique, à travers ses médias affiliés, et lors des réunions tenues avec des tribus locales, affirmant que ce que nous voyons aujourd’hui est le résultat de vastes campagnes d’incitation, ce qui a conduit à pousser frère à tuer frère, voisin, collègue de travail, et de célébrer cela comme une victoire. Si tu meurs, tu es un martyr et ta récompense sera le paradis.
Beaucoup de militants ont demandé que les Frères musulmans soient considérés comme une organisation terroriste, et que toute personne cherchant à entraver les négociations pour un cessez-le-feu entre l’armée et les Forces de soutien rapide soit punie.
Ils ont affirmé que les sanctions américaines imposées précédemment à l’ancien ministre des Affaires étrangères du Soudan, le leader du mouvement islamique Ali Karti, étaient une preuve claire de l’implication des Frères musulmans dans la guerre en cours depuis des mois.
Il convient de noter que les « Kizans » sont ceux qui ont tiré la première balle dans la guerre en cours au Soudan. Ils ont renforcé l’atmosphère de conflit pour faciliter leur retour sur le devant de la scène et prendre à nouveau les rênes des affaires. Ils sont actuellement en phase de consolidation en éliminant toute personne au sein de l’appareil militaire qui s’oppose à eux ou s’oppose à leurs plans.
