Caractéristiques d’une nouvelle entente entre le Hamas et Israël révélées
Des rapports médiatiques ont dévoilé les conditions posées par le mouvement du Hamas pour la libération de ses otages, indiquant les contours d’une nouvelle entente qui se profile à l’horizon entre les deux parties.
Selon le journal israélien (Maariv) et la chaîne 12 hier, les exigences du Hamas pour conclure une entente, conduisant à la libération de prisonniers israéliens, comprennent plusieurs points clés : un arrêt complet des hostilités, le retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza, des garanties internationales pour maintenir le règne du Hamas dans la région, et la non-poursuite des leaders du Hamas. (Maariv) a expliqué qu’un accord impliquant la libération d’otages de cette manière pourrait provoquer une secousse significative au sein d’Israël, tant pour le gouvernement que pour le pays dans son ensemble. Le ministre israélien des Affaires politiques et de la Sécurité, Gideon Sa’ar, a déclaré lors de la conférence « Shishi-Tarbut » : « Bien sûr, nous ne serons pas d’accord, car nous devons retourner à vivre dans la région », faisant référence aux conditions posées par le Hamas.
Aucune déclaration n’a été émise par le Hamas ou les médiateurs concernant les éventuelles conditions d’un accord pour la libération des détenus.
Plus tôt hier, le journal américain (The New York Times) a publié des entretiens avec quatre hauts responsables de l’armée israélienne qui ont déclaré que réaliser les objectifs de guerre déclarés par Israël, à savoir la libération des otages et la destruction du Hamas, est actuellement impossible. Les officiers ont révélé que « la longue bataille visant à détruire le Hamas coûtera probablement la vie des otages » et ont ajouté que « le retour des otages est possible par des moyens diplomatiques, non militaires. » Ces déclarations concordent avec les remarques faites par le ministre des Affaires du Cabinet de guerre Gadi Eisenkot, qui a déclaré que l’objectif ultime à ses yeux est le retour des otages, mais il a précisé que la seule façon d’y parvenir est par le biais d’un accord.
Gadi Eisenkot a déclaré : « Il est impossible de ramener les captifs en vie dans un avenir proche sans un accord. »
D’autre part, le dirigeant du Hamas, Mahmoud Mardawi, a affirmé que le mouvement ne discuterait d’aucune proposition d’échange de prisonniers avec Israël sans un cessez-le-feu complet dans la bande de Gaza. Il a déclaré à l’Agence de presse du Monde arabe mardi dernier : « Les propositions émanant de médiateurs se poursuivent, mais nous ne discuterons d’aucune proposition qui n’inclut pas un cessez-le-feu complet, et nous ne dévierons pas de notre position. » Il a ajouté : « Pas de négociations avant un cessez-le-feu et un retrait, et ensuite nous examinerons toute proposition. »
