Politique

Abir Moussi s’en prend désormais au président Kaïs Saïed


La présidente du Parti Constitutionnel, Abir Moussi, a lancé une alerte qu’elle qualifie de « extrêmement éloquente » au président de la République, Kaïs Saïed, en l’invitant à prendre les mesures nécessaires contre le parti salafiste Hizb ut-Tahrir, qui s’est engagé dans le projet d’État du Califat, et contre l’Organisation des Frères.

Dans un communiqué transmis par la page Facebook du Parti, lors d’une manifestation organisée hier par son parti devant le siège du parti Tahrir à Ariana, Abir Moussi a souligné que l’État tunisien devait assumer ses responsabilités, faute de quoi il serait poursuivi en tant qu’État soutenant le terrorisme, notant que les affaires et les plaintes étaient prêtes à être déposées.
Moussi a souligné que le parti salafiste ut-Tahrir était un des repaires de la Pieuvre radicale des takfiri.

Kaïs Saïed, qui a pris le pouvoir le 25 Juillet dernier et qui prétend sauver la Tunisie du danger imminent des Frères musulmans, n’a pas le droit, comme elle l’a dit, de préserver le système des Frères Musulmans et les idées des Takfiristes et des extrémistes.

Elle a souligné que le Parti Destourien Libre n’acceptait pas qu’il y ait en Tunisie un « drapeau noir » et ne reconnaissait pas le drapeau de la République.

Hier, le Parti Destourien Libre a organisé une manifestation devant le siège du parti salafiste ut-Tahrir.

Le 6 Janvier, une déclaration du parti a déclaré : Le parti salafiste ut-Tahrir agit à un rythme effréné pour renverser l’État civil et le régime républicain. Il appelle à la création d’un « État de succession » et à la fin de la démocratie, en violation flagrante de la législation du pays. Il exige donc que la loi soit appliquée, que des décisions soient prises d’urgence pour mettre fin à l’activité de cette dangereuse organisation en Tunisie, que les personnes impliquées dans la propagation de sa pensée obscurantiste soient tenues responsables et que les réseaux qui ont servi son programme destructeur soient démantelés et ses sources de financement asséchés afin de préserver la sécurité nationale et de prévenir les dangers qui menacent la patrie.

La présidente du Parti Destourien Libre en Tunisie assure de son côté qu’elle lutte sans relâche contre tous les bras des Frères, qu’il s’agisse des associations, des médias, de la politique ou de l’argent.

Moussi a remarqué que le groupe continuait d’opérer librement dans le pays : Le Parti Destourien libre « continuera de lutter pour mettre fin à l’hémorragie de vandalisme engendrée par les destructions de la décennie noire des Frères musulmans en Tunisie », selon elle.

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