Société

Que faire avec un enfant qui souffre de cauchemars ?


Beaucoup d’enfants se réveillent parfois perturbés par des cauchemars, un phénomène courant qui commence souvent dès la petite enfance.

Bien que les cauchemars fassent partie du développement normal du cerveau, leur récurrence peut déranger les enfants et leurs familles. Les experts proposent des conseils pour aider à apaiser les enfants et réduire les cauchemars.

Les cauchemars sont des rêves effrayants qui surviennent pendant la phase de sommeil paradoxal. Ils peuvent être particulièrement angoissants pour les enfants, qui n’ont pas encore bien différencié le rêve de la réalité.

Les recherches montrent qu’environ 50 % des enfants âgés de 3 à 6 ans souffrent de cauchemars fréquents, souvent causés par des facteurs tels que l’anxiété, le stress, des expériences perturbantes ou des images effrayantes.

Les cauchemars surviennent généralement dans la seconde moitié de la nuit et il est plus facile de réveiller un enfant après un cauchemar. En revanche, les terreurs nocturnes se produisent pendant le sommeil profond et se caractérisent par des mouvements inhabituels et des difficultés à réveiller l’enfant.

D’après le site Parents, voici comment aider un enfant à éviter les cauchemars :

  • Adopter des habitudes de sommeil saines
    Un coucher précoce et des routines régulières réduisent le risque de stress.
  • Limiter l’usage des technologies
    Évitez les contenus perturbants avant le coucher.
  • Discuter des inquiétudes quotidiennes
    Il est utile que les parents parlent avec leurs enfants de leurs peurs pour les aider à se calmer.
  • Préparer l’enfant aux changements
    Expliquer simplement tout changement dans l’environnement réduit l’anxiété.

Comment calmer votre enfant après un cauchemar ?

Les parents peuvent discuter du cauchemar de manière positive avec leur enfant et proposer des idées rassurantes pour surmonter leurs peurs. Le dessin peut également être un moyen efficace pour les enfants d’exprimer ce qu’ils ont vu et de donner une fin heureuse au cauchemar, ce qui renforce leur sentiment de sécurité.

Si les cauchemars se répètent au point de perturber l’enfant ou semblent exprimer un traumatisme, il est conseillé de consulter un spécialiste afin de garantir à l’enfant le soutien psychologique nécessaire.

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