Politique

Un document allemand révèle les relations entre les Frères Musulmans et l’EI : Relations transfrontalières


L’Allemagne s’attache à serrer la main aux Frères musulmans chaque jour pour qu’ils se débarrasser de ce fléau de la société. Elle s’est engagée avec de nombreuses organisations terroristes, exploitant la proximité géographique et le langage commun.

Une note du gouvernement allemand adressée au Parlement sur les relations entre les islamistes en Allemagne et en Suisse, adressée à la fin du mois dernier, confirme que « les islamistes en Suisse et en Allemagne sont liés par leur proximité géographique et leur langue commune ».

Le mémorandum a précisé que « le gouvernement fédéral dispose d’informations sur les relations organisationnelles et le paysage des contacts entre islamistes allemands et suisses ».

Il a poursuivi en précisant que « de manière générale, il s’agit de cas isolés, mais qu’il existe un réseau entre les représentants des Frères d’Allemagne et de Suisse opérant de manière transfrontière, sous l’égide de l’Union des organisations islamiques en Europe ».

Ce document confirme les informations fournies par le Gouvernement allemand et les rapports qui décrivent l’Union des organisations islamiques en Europe comme étant l’organisation paramilitaire du groupe, qui dirige ses sections en Europe.

En conséquence, le gouvernement allemand a confirmé l’existence d’un réseau transfrontière de frères entre l’Allemagne et la Suisse sous la direction de l’Union des organisations islamiques.

En ce qui concerne l’EI, la note du gouvernement a révélé que le ministère public allemand avait pris des mesures préliminaires contre un citoyen allemand, A.N., accusé d’être membre d’une organisation terroriste.

Le mandat précisait que l’accusé avait « été arrêté le 1er Juin 2022, que l’enquête était en cours en Allemagne avec les autorités d’enquête suisses car trois personnes dont le nom figurait sur le réseau de communication du détenu, avaient été arrêtées en Suisse également », ajoutant que « l’enquête n’était pas encore terminée ». Il s’agit, entre autres, de clarifier l’environnement du suspect, en particulier ses liens éventuels avec d’autres membres d’une organisation terroriste étrangère, l’EI, et d’identifier toutes les personnes dans sa sphère de communication. Les résultats de cette enquête peuvent donner des preuves à d’autres complices, partisans ou complices potentiels.

Dans sa note, le gouvernement a indiqué qu’il ne pouvait pas divulguer plus d’informations sur les liens transnationaux entre les Frères musulmans et l’EI et la Suisse, justifiant cette affirmation par la phrase suivante: « En répondant à de telles questions sur les organisations ou les associations, il serait plus facile de tirer des conclusions sur les informations dont disposent les autorités, le niveau de connaissances et les méthodes de travail des services de renseignement allemands ».

Ce mémorandum du gouvernement allemand est le troisième en deux mois, sous une forte impulsion anti-Frères musulmans et anti-Frères au Bundestag depuis Mars dernier.

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