Politique

Yémen : Les violations de la trêve par les Houthis ont tué et blessé plus d’un millier de personnes


Le gouvernement du Yémen, reconnu internationalement, a déclaré que plus de 1 000 personnes avaient été tuées et blessées par les violations de la trêve par les Houthis début Avril.

Il a invité le Gouvernement yéménite, le Conseil de sécurité et la communauté internationale, à reconsidérer leur engagement et leur engagement à l’égard du comportement des milices des Houthis et à exercer de véritables pressions sur elles pour qu’elles s’engagent de bonne foi dans les efforts de pacification et de pacification, et à empêcher que la trêve ne serve à la militarisation et à la reprise des hostilités pour préparer un nouveau cycle d’escalade.

Il a également exigé « que l’on redouble d’efforts pour pousser ces milices à s’acquitter de leurs obligations et, en premier lieu, à ouvrir les points de passage et les principales routes de Ta’izz et d’autres villes pendant la période actuelle de prorogation de la trêve, et à libérer les prisonniers et les détenus selon le principe « tout pour tous ».

Dans une déclaration prononcée lors d’une séance du Conseil de sécurité, le Représentant permanent du Yémen auprès de l’Organisation des Nations Unies, Abdullah Al-Saadi, a déclaré que le gouvernement de son pays était déterminé à assurer le succès de la trêve humanitaire et à en appliquer toutes les dispositions et à en tirer parti en vue de parvenir à un cessez-le-feu global, de mettre fin au conflit, de faire cesser les souffrances humaines et de faciliter la vie du peuple yéménite, qui se trouve sous l’emprise des Houthis.

Il a ajouté que les milices des Houthis « poursuivaient leurs attaques et leurs violations, qui se sont élevées à 50 par jour, faisant 187 morts et 910 blessés ».

Al-Saadi a évoqué les tentatives des milices des Houthis pour contourner la Convention d’armistice, notamment la poursuite du siège de Ta’izz, qui entre dans sa huitième année, « constitue un crime de guerre et un crime contre l’humanité et exige sa levée immédiate et sans délai », notant que « le dossier humanitaire des Houthis refuse d’ouvrir les principales routes et de transformer les points de passage en cimetières pour les civils, y compris les femmes et les enfants ».

Il a également appelé à la poursuite des milices des Houthis qui pillent les droits de douane des navires à travers le port d’al-Hudaydah, qui s’élevait à 34 navires au 10 Août, alors que leurs taxes s’élevaient à plus de 130 milliards de riyals yéménites, et sont suffisantes pour couvrir la majeure partie des salaires des fonctionnaires et des retraités dans les zones sous contrôle des milices des Houthis.

Ces milices ont continué à percevoir et à percevoir ces revenus, à priver les employés de leur salaire et à mettre à profit leur lutte contre les Yéménites et à prolonger la guerre.

Une trêve entre le gouvernement internationalement reconnu et les milices des Houthis est en vigueur au Yémen. La trêve est entrée en vigueur le 2 Avril dernier et a été renouvelé deux fois pour deux mois. Le Gouvernement et l’Alliance arabe ont mis en œuvre leurs dispositions humanitaires, y compris la résolution de cessez-le-feu et les opérations militaires, malgré la fin des deux coups d’État.

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