Moyen-Orient

Documentation onusienne : Les Houthis en tête de la liste des violations contre l’enfance


Un récent rapport des Nations Unies a placé les milices Houthis en tête de la liste des violations au Yémen envers les enfants, en raison de leurs crimes graves contre les enfants du pays.

Le rapport annuel du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés révèle que toutes les parties yéménites ont commis près de 1 600 violations graves contre les enfants, entraînant la mort et les blessures de plus de 500 enfants en 2022.

Selon le rapport, l’ONU a vérifié que les parties yéménites, principalement les milices Houthis, ont commis 1 596 violations graves contre 637 enfants (522 garçons et 115 filles), dont 26 enfants ont été victimes de violations multiples.

Ces violations, comme le rapport l’indique, incluent les meurtres, les mutilations, les enlèvements, le recrutement, les violences sexuelles, les attaques contre les écoles et les hôpitaux, leur utilisation à des fins militaires, ainsi que les restrictions et les entraves à l’accès à l’aide humanitaire.

Le rapport a documenté que les milices terroristes Houthis représentaient 53 % des violations totales enregistrées contre les enfants, suivies d’auteurs inconnus à 35 %, tandis que les autres violations étaient imputées à différentes parties yéménites.

Le rapport a indiqué que 544 enfants (432 garçons et 112 filles) ont été tués ou mutilés, avec 158 décès et 386 blessés au cours de l’année écoulée.

Les principales causes de ces victimes enfantines variaient, notamment les explosifs provenant des restes de guerre (282 enfants), les tirs d’obus et d’artillerie (103 enfants), les fusillades (77 enfants), les attaques de drones (50 enfants) et les enfants écrasés par des véhicules militaires (14 enfants), selon le rapport.

Le rapport a également mentionné que l’ONU a vérifié le recrutement de 105 enfants au total, dont certains âgés de seulement dix ans, dont 33 ont été utilisés au combat.

Le rapport a déclaré qu’il était préoccupant que l’ONU ait reçu des rapports sur l’organisation de camps d’été pour enfants par les milices Houthis, les exposant à du contenu et des activités militaires.

De plus, le rapport a confirmé six cas d’enfants (cinq garçons et une fille) privés de leur liberté en raison de leur prétendue association avec les parties au conflit, ainsi que trois cas de violence sexuelle impliquant à la fois des garçons et des filles. De plus, il y a eu 32 attaques contre des écoles et des hôpitaux, y compris des personnes protégées dans ces établissements, ainsi qu’une utilisation militaire de 73 installations (67 écoles et 6 hôpitaux).

L’ONU a également vérifié l’enlèvement de 11 enfants (10 garçons et une fille), dont neuf ont été recrutés et utilisés au combat, tandis que huit ont réussi à s’échapper ou ont été libérés, laissant le sort des trois autres inconnu.

Le rapport a documenté 901 incidents entravant l’accès à l’aide humanitaire, y compris des attaques et des restrictions de mouvement à l’intérieur du pays et des ingérences dans les activités humanitaires à Sanaa, Saada et Hodeidah, toutes des zones sous le contrôle des milices terroristes Houthis.

Au fil des années, les milices Houthis ont régulièrement occupé la première place de la liste des violations en raison de leurs actes barbares, en particulier contre les enfants, qui ont été les principales victimes des atrocités commises par les Houthis.

Le droit international coutumier permet au gouvernement internationalement reconnu de poursuivre les dirigeants houthis responsables de ces crimes, en particulier les attaques directes contre des civils et le recrutement d’enfants. Cependant, cela nécessite l’épuisement des recours judiciaires nationaux avant de pouvoir entamer des poursuites ou des procès internationaux.

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