Grand Maghreb

Un nouveau pas en avant pour les élections en Libye – Exclusion des conditions de candidature à la présidence


Après l’attente, la paralysie et l’impasse politique, le président du Parlement de la Libye annonce une percée sur la base constitutionnelle sur laquelle les élections marquent la fin de la crise.

Les observateurs espèrent que le rocher qui était en conflit avec les discussions des partis politiques libyens concernant les conditions de la candidature à l’élection présidentielle s’effondrera.

Le président de la Chambre des représentants, le conseiller Aguila Saleh, a annoncé qu’il avait conclu avec le président du Conseil suprême de l’État, Khaled al-Michri, un accord stipulant que les conditions de la candidature à l’élection présidentielle ne seraient pas respectées par la constitution.

La déclaration de Saleh a été faite lors d’un discours qu’il a prononcé à la présidence d’une session extraordinaire de la Chambre des représentants à Benghazi, dans l’est du pays.

Saleh a déclaré: « J’ai rencontré à plusieurs reprises le Président du Conseil d’Etat, Khaled al-Michri, et ses deux adjoints, et nous avons trouvé notre point de vue et un accord et une intention de nous entendre avec la Chambre des Représentants pour sortir le pays de la crise ».

Nous avons conclu un accord avec M. Khalid, selon lequel les conditions de sa candidature à l’élection présidentielle seraient exclues de la base constitutionnelle et laisseraient la question à l’assemblée législative.

La clause d’exclusion ne s’applique pas aux candidats libyens et aux parents libyens.

Origine de la discorde

Les conditions d’éligibilité à l’élection présidentielle en Libye ont été au centre des désaccords qui ont empêché la promulgation d’une norme constitutionnelle pour les élections, lors des négociations du comité mixte constitué à cet effet par les Nations unies.

Après l’impossibilité pour la Commission mixte d’adopter la Constitution, les présidents des deux chambres du Parlement et de l’État, le Conseiller Aguila Saleh et Khaled al-Michri, ont été mis en place par le Conseil lors d’une réunion bilatérale à Genève, puis en Turquie et plus récemment au Caire.

Le point litigieux est le droit de présenter des candidats militaires lors des prochaines élections et celui de présenter des candidats binationaux pour l’élection présidentielle.

Lors des précédentes négociations, Aguila Saleh a défendu le principe de l’égalité des chances pour tous les Libyens, ce que le législateur a refusé.

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