L'Europe

Un communiqué de presse dévoilant les détails d’un projet de résolution pour le blocus des Frères de l’Allemagne


L’infiltration et l’idéologie terroriste des Frères Musulmans et la menace qu’elle représente sont devenues une priorité pour plusieurs pays, en particulier en Europe, alors qu’ils réclamaient la mise en évidence de la gravité de cette pieuvre, l’organisation la plus dangereuse et la plus extrémiste en Occident.

La menace des Frères musulmans est de pousser les pays européens à agir pour les dissuader et pour couper les ongles de la régulation qui ravagent leurs sociétés, les dépouillant d’outils d’influence. L’une de ces actions est celle des actions allemandes, au niveau fédéral comme au niveau des États, dont la plus récente est l’émergence d’un projet de résolution examiné et discuté dans les couloirs du Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie, le plus grand État allemand.

Le projet, porte sur la publication de ses détails et images photographiques pour 2021, No 17/13761, sous le titre « Mettre fin à la coopération et au financement par l’État des associations islamiques affectées par les islamistes et lutter efficacement contre les infiltrations de partis politiques », présenté par le Parti Alternative pour l’Allemagne (populiste) au Parlement de l’État du Rhénanie du Nord-Westphalie. En mai dernier, les discussions en commissions parlementaires à ce sujet s’achèveront les 2 et 16 septembre.

Le projet, basé sur un document de situation préparé en avril dernier par l’Union chrétienne au pouvoir (centre-droit) sur la confrontation avec les organisations de l’Islam politique dans le pays, se présente comme suit : Le groupe parlementaire de l’Union chrétienne ayant reconnu que de nombreuses organisations islamiques présentes dans le pays sont influencées par l’islam politique, l’Union appelle maintenant les autorités allemandes à mettre fin à leur coopération et à leur financement.

Le projet de résolution a été retiré du texte du document de position : À l’avenir, toutes les contributions financières, subventions et relations contractuelles et de coopération avec les clubs et associations islamiques contrôlés par l’Organe de Protection de la Constitution (Service de Renseignement Interne) doivent être vérifiées et suspendues au niveau fédéral et au niveau des États.

Le préambule du projet de résolution cite également le document de synthèse de l’Union chrétienne, qui lui demande d’élaborer des plans visant à créer des chaires universitaires sur le thème de l’islamisme, de créer un centre de documentation sur l’islam politique en Allemagne et en Europe, de créer un groupe d’experts de l’islam politique au Ministère fédéral de l’intérieur et d’entreprendre la formation universitaire et spirituelle des imams en Allemagne, et indique qu’il est connu depuis des années que certaines organisations universitaires sont soumises à l’influence ou à la pénétration des islamistes, citant à titre d’exemple le Conseil de coordination des organisations islamiques, créé en 2007 pour servir de plate-forme aux quatre plus grandes organisations islamiques en Allemagne, à savoir le Conseil islamique turc Musulmans, Conseil islamique et Association des centres culturels islamiques.

Dans son préambule, elle a fait état de liens personnels et institutionnels entre le Conseil de coordination des organisations islamiques et les islamistes radicaux issus des Frères musulmans et d’autres organisations extrémistes de l’islam politique. Les Frères exercent une influence considérable sur le Conseil de coordination des organisations islamiques et sur le Conseil central des musulmans. Dans son rapport de 2019, le Ministère de l’Intérieur de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie déclare que la Turquie soutient les Frères musulmans. Le Conseil central des musulmans comprend des associations et des organisations liées à la Fraternité, en particulier l’Organisation de la société islamique, la principale branche de la Fraternité en Allemagne, l’organisation turque et le groupe turc Millî Görüş.

Le préambule de la décision soulignait que de nombreux blocs politiques du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ne s’éloignent pas clairement des organisations calculées ou liées à la Fraternité, en référence à la pénétration de ces organisations dans les partis politiques de l’État.

Pour contrer ces organisations extrémistes, en particulier les Frères musulmans, le projet de résolution prévoyait que le Parlement de la Rhénanie du Nord-Westphalie inviterait le gouvernement de l’État à suspendre toutes les formes de coopération et de financement avec les organisations islamiques affectées par les islamistes.

Le projet de résolution prévoyait également que le Parlement de l’État demande au gouvernement de mettre fin à la coopération future avec les organisations dont les orientations et les objectifs ne sont pas compatibles avec le Statut Démocratique Libre. Il demande au gouvernement de créer des chaires qui traitent scientifiquement du phénomène islamiste dans les universités et de réaliser des études approfondies sur la lutte contre les organisations islamiques.

Si le Parlement de la Rhénanie du Nord-Westphalie approuve ce projet dans les mois à venir, ce sera la première loi à opposer les Frères et les organisations qui leur sont associées en Allemagne, et si l’État adoptait un tel cadre légal pour un blocus des Frères, ce serait un énorme pas en avant sur la voie de l’organisation, car cet État est le plus vaste et le plus peuplé du pays et son actuel gouverneur, Armin Laschet, le premier candidat à la succession d’Angela Merkel.

L’organisation des Frères dispose d’une forte présence en Allemagne, à travers l’Organisation de la Communauté Islamique, et de nombreuses petites organisations et mosquées à travers le pays.

La Commission de la Protection de la Constitution est contrôlée par les institutions et les dirigeants des Frères en Allemagne, qu’elle qualifie de menace à l’ordre constitutionnel et démocratique.

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