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Tunisie – L’agitation des Frères Musulmans contre l’armée et la police persiste


Ennahdha renforce ses menaces contre le régime tunisien, tout en révélant sa corruption financière et son implication dans des opérations d’espionnage pour le compte des pays étrangers.

Les députés des frères arrêtés ont pris une nouvelle tournure dans leurs menaces, en adressant une lettre ouverte et incitative contre la police et l’armée tunisiennes.

L’incitation à l’encontre de la police et de l’armée lors d’une manifestation d’Ennahdha, par le député du Parlement tunisien gelé, Yousri El-Dali, a fait le tour de la situation de violence que les Frères cherchent à diffuser dans le pays, provoquant l’indignation des Tunisiens.

Incitation à l’encontre des loyalistes tunisiens

Lors d’un discours devant des manifestants des Frères musulmans, El-Dali a déclaré que « toutes les forces armées des forces de police, de la garde, de l’armée et des partisans du président tunisien Kaïs Saïed seraient tenues pour responsables, et les qualifiaient de « partisans du coup d’État ».

La menace du député, qui a provoqué l’indignation des habitants, a été perçue comme une incitation à cibler les forces de sécurité et l’armée, appelant le procureur tunisien à intervenir et enquêter sur l’incident.
Il est un ancien agent de sécurité qui a été isolé pour avoir des liens avec les Frères pendant le régime de l’ancien Président Zine el-Abidine Ben Ali.

Menaces de Ghannouchi

Le chantage des frères en Tunisie est souvent utilisé par le groupe terroriste chaque fois qu’il est assiégé par la colère populaire contre ses pratiques agressives, ses violations, par lesquelles il cherche un accès illégal au gouvernement, et le pillage de la richesse des peuples.

En juin dernier, le dirigeant d’Ennahdha Rached Ghannouchi a proféré des menaces explicites contre l’Etat : « Nous ne pouvons pas garantir ce qui va se passer en Tunisie ».

Il a lancé un appel à l’Europe pour qu’elle intervienne et qu’elle prévienne une bonne mesure de la décision de geler le Parlement, ajoutant : « 500 000 Tunisiens afflueront vers vous dans peu de temps », tente d’exercer un chantage sur les grands pays afin de soutenir le groupe terroriste des Frères contre les décisions du président tunisien.

Prorogation du gel des travaux du Parlement

Le président tunisien Kaïs Saïed a prolongé le gel des travaux du Parlement en suspens depuis le 25 Juillet jusqu’à la tenue d’un référendum sur les réformes constitutionnelles l’été prochain et l’organisation d’élections législatives à la fin de 2022.

Au beau milieu d’une crise économique et sociale et après des mois d’impasse politique dans le pays, le président tunisien invoque le chapitre 80 de la Constitution de 2014, qui l’autorise à prendre des « mesures exceptionnelles » en cas de « danger immédiat » pour le pays, en décrétant l’exemption du chef du gouvernement et le gel du fonctionnement du Parlement.

Les tensions politiques dans le pays coïncident avec une grave crise économique et les autorités entament des négociations avec le FMI pour un nouveau programme de soutien financier.

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