Politique

Réconciliation et élections… des messages diplomatiques au présidentiel libyen


Le Canada, la Grande-Bretagne et le Japon soutiennent les efforts du Conseil présidentiel libyen pour parvenir à la réconciliation et mettre fin à la transition en vue des élections.

Des messages diplomatiques envoyés par les ambassadeurs de Grande-Bretagne et du Canada et par le chargé d’affaires japonais lors de leur réception, lors de rencontres séparées, par le président du Conseil, Mohammed el-Menfi.

Réconciliation

Dans une déclaration, le centre d’information du Président du Conseil a indiqué que l’exil et le Vice-Président Abdullah Al-Lafi avaient reçu l’Ambassadrice du Royaume-Uni en Libye, Caroline Hurndall, et le Directeur de la Direction du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord au Ministère britannique des affaires étrangères, Stephen Hacke.

Dans sa déclaration, Hurndall et Hacke ont envoyé un message diplomatique confirmant le soutien continu du Royaume-Uni et du Japon au Conseil pour stabiliser la Libye jusqu’aux élections.

Lors de la réunion du Cabinet du Conseil à Tripoli, il a examiné l’évolution récente de la situation en Libye, les moyens de résoudre la crise politique et les efforts de stabilisation par le biais de l’initiative du Conseil présidentiel visant à rapprocher les points de vue des partis politiques, ouvrant ainsi la voie à la tenue d’élections parlementaires et présidentielles sur la base d’une norme constitutionnelle convenue.

El-Menfi a salué les efforts du Royaume-Uni pour stabiliser la Libye et la profondeur de ses relations avec le Royaume-Uni dans de nombreux domaines, ainsi que les moyens de les développer dans l’intérêt des deux pays amis.

Pour sa part, l’Ambassadeur britannique a souligné l’importance de la phase dirigée par le Conseil présidentiel pour la stabilisation du pays, se félicitant de la vision stratégique du projet de réconciliation nationale récemment lancé par le Conseil en tant que pilier essentiel de la paix communautaire.

Élections

Lors d’une autre réunion, el-Menfi a reçu l’Ambassadrice du Canada en Libye, Isabel Safard, pour discuter de l’évolution de la situation politique en Libye et des questions d’intérêt commun.

Au cours de la réunion, le Conseil a confirmé que des élections parlementaires et présidentielles simultanées avaient été organisées et a appuyé les efforts visant à établir une base constitutionnelle consensuelle pour répondre au désir de stabilité du peuple libyen par le biais d’élections.

Pour sa part, l’Ambassadrice du Canada a réaffirmé l’appui continu de son gouvernement au Conseil présidentiel, qui s’efforce de stabiliser le processus de réconciliation nationale et de tenir des élections sur la base d’une base constitutionnelle consensuelle qui soit acceptable pour toutes les parties.

Partenariat

Selon cette déclaration, le Chargé d’affaires de l’ambassade du Japon en Libye, Masaaki Amadera, a également été reçu par el-Menfi pour examiner l’évolution de la situation politique dans le pays.

Le Chargé d’affaires japonais a salué les efforts déployés par le Conseil présidentiel pour contenir les partis politiques en vue de renforcer la stabilité et la sécurité en Libye et s’est réjoui que les arrangements logistiques nécessaires pour reprendre ses activités à Tripoli au cours de la période à venir soient en place.

Pour sa part, el-Menfi souligne la nécessité de renforcer encore la coopération et le partenariat stratégique entre les deux pays, notamment dans les domaines technologique, économique et éducatif, afin de promouvoir le partenariat Afrique-Japon et de réaliser les aspirations des peuples du continent africain à la stabilité et à la prospérité.

Depuis jeudi dernier, des affrontements entre les milices de dissuasion et la garde présidentielle d’Ayoub Bouras ont fait 18 morts et 40 blessés, essentiellement des civils.

Les efforts de la présidence libyenne ont permis de parvenir à un accord de cessez-le-feu entre les milices en lutte.

La capitale, Tripoli, est le théâtre d’affrontements armés occasionnels entre milices armées qui contrôlent la région occidentale, sous le silence total du Gouvernement d’unité nationale qui a mis fin à l’État et sans que les services de sécurité et les forces militaires ne soient en mesure d’arrêter de tels actes illégaux.

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