Que faire après le silence de la communauté internationale sur les crimes des Houthis? Un expert politique yéménite répond
Sous un silence international injustifié, les violations des Houthis au Yémen en général, et à Ta’izz en particulier, qui restent encerclées pendant plus de sept ans malgré la trêve internationale, dont l’une des conditions les plus importantes est la levée du blocus de la ville qui souffre de plus en plus.
Mohammed Said Bahaddad, activiste et analyste politique yéménite considère que le silence des organisations des droits de l’homme et de la communauté internationale sur les exactions des Houthis à Ta’izz est particulièrement surprenant, et d’autant plus que les crimes continuent de s’aggraver à un rythme alarmant.
L’analyste politique yéménite a ajouté que les mesures nécessaires pour faire face à ces crimes de guerre étaient la décision de résister à l’usage de la force pour déloger le gouvernorat de Ta’izz et faire face aux projets des Houthis qui mettent en œuvre les programmes de l’Iran dans la région et du Yémen. En outre, nous, Sud-Américains, avons délogé un siège à Ta’izz. Malheureusement, la délégation de négociation du Gouvernement l’a abandonnée et la délégation de négociation doit être reconstituée à égalité entre le Sud et le Nord.
Il a souligné que le Sud ne renonçait pas à tous ses droits légitimes visant à recouvrer la souveraineté sur la terre et les richesses, et que la guerre avec les Houthis du Sud était une guerre d’existence, faisant valoir que la guerre contre le Sud était une guerre économique de premier ordre, voire strictement pétrolière.