Pourquoi la révolution du 25 janvier a échoué
La révolution de janvier a été l’une des plus nobles et des plus grandes révolutions de l’histoire de l’Égypte, durant le premier mois de son déclenchement, ensuite elle a rapidement échoué et n’a pas atteint ses objectifs souhaités « La vie, la liberté, et la dignité humaine». Après son remarquable succès dans les premiers jours, la révolution du 25 janvier a subi un sérieux échec. Alors, pourquoi cela est-arrivé? La question nécessite beaucoup de détails, mais il y avait plusieurs raisons notant par exemple:
1- Pas de leadership pour la révolution, cela peut se justifier à ses débuts, cependant il ne l’est pas après son succès et sa stabilité. Lorsqu’elle a réussi, des dizaines de leaders et des courants voulaient récolter les fruits et ont mené des conflits ouvertes et secrètes entre eux.
2- L’absence de projet, parce qu’une révolution sans leadership ni projet va être sans doute échoué. Alors la révolution avait juste le slogan «Le peuple veut renverser le régime». Quand le régime est échoué, il ne savait pas quoi faire par la suite, et ce n’est que le chaos qui a dévasté le pays et le peuple.
3- L’incapacité de passer du stade de la révolution au stade de l’État, et de la pensée de la révolution à la pensée de l’État facilement et sans pertes.
4- Passer les conflits politiques du monde de l’élite politique rationnelle et sage qui accepte les solutions de la foule et les millions d’opposants dont les prédicateurs ont tendance à toucher les émotions et à agiter les âmes et à les pousser pour les conflits et les combats, donc les sages n’avaient plus de lieu jusqu’à ce que toute l’Égypte soit perdue par ce discours enthousiaste.
5- La volonté d’abandonner le passé, comme si l’histoire de l’Égypte commençait depuis la révolution du 25 janvier…comme si aucun bien ne s’était passé en Égypte avant cela, et comme si aucun citoyen loyal n’était né en Égypte avant le 25 janvier, et cela s’est également produit après le 23 juillet 1952 et le 30/06/2013. Tout le monde pense que l’histoire de l’Égypte a commencé avec cette révolution.
6- Tout le monde pensait qu’il pouvait régner l’Égypte sans aucune qualification. Cela était clair dans les types de candidats pour les premières élections présidentielles.
7 – L’intention de tout le monde contrôler Égypte, avec l’exclusion des autres, ces personnes ont donc souffert d’une grave obstruction intestinale qui a causé leur mort et à la perte de tout.
8 – Après la révolution, les forces politiques ont eu recours à l’étranger plus que leur recours à leurs citoyens, et leur décision politique a été inspirée par leur acceptation.
9- L’un des aspects les plus négatifs qui se sont produits après la révolution a été l’entrée massive d’argent politique illégal dans le jeu politique égyptien pour la première fois depuis la révolution du 23 juillet…et le pire de tout cela était de ne pas dépenser cet argent pour les intérêts du citoyen qui n’est pas politisé, idéologisé ou affilié à n’importe quel groupe.
10- Ce qui a été le plus néfaste à la révolution du 25 janvier a été la permission de l’entrer au domaine politique égyptien pour tout le monde dans les pays grands et petits. Même les pays qui n’avaient pas l’intention d’intervenir dans les affaires égyptiennes dans les cas les plus faibles de l’Egypte, comme le cas après le 5 juin 1967, ils sont intervenus et avaient des agents exclusifs en L’Égypte et toutes les forces politiques égyptiennes ont un support régional et international sans douteux ni honte.
11- Avancer la récolte….qui avance quelque chose avant son heure sera puni en le privant. Tout le monde voulait récolter le fruit du pouvoir de l’Egypte sans délai, en ralentissant, voire en une bonne préparation.
12 – La transformation de la révolution égyptienne de pacifique au molotovanisme et à l’incinération…et la permission de cet aspect sans interdiction…en incendiant des sections et le siège du Parti national… et après quatre années, Il y avait plus des incendiés en Egypte notant des mosquées, des églises, des quartiers généraux et des sections des Frères, Police, parquet, tribunaux, provinces et des milliers de voitures.
13- Le début de la culture de la trahison juste après la révolution…et cela pour toute opinion ou position politique prise par son possédant… et la propagation de la culture de la ruine, avec la généralisation des jugements et des punitions, même si le Coran dit à propos de ses opposants «ils ne sont pas les mêmes».
14- L’échec des révolutionnaires à transformer la révolution en État, et l’intention de certains de détruire les institutions sans avoir une vision pour les construire et les réformer.
15- La diffusion de la culture de la vengeance après une période du succès de la révolution et l’absence des significations du pardon dans de nombreux discours, que ce soit dans les manifestations des millions ou dans Rabia-El-Adaouïa ou autre, et l’incitation à la culture de la haine de l’autre et la perturbation des significations de l’amour juste après quelques mois du succès de la révolution à expulser l’ancien président Hosni Moubarak.
16- La croyance de certains révolutionnaires que la société égyptienne devrait donner aux révolutionnaires le droit complet pour pouvoir régner l’Égypte, parce que le révolutionnaire est le premier peuple à gouverner.
17 – Après la révolution, l’Égypte est reste entre les révolutionnaires et les institutions de sécurité, puis entre les frères et les forces politiques…Ensuite entre les frères et les institutions de l’ancien État…Chaque groupe croyait qu’il était le plus digne et le meilleur leadership…et voulait conduire toute l’Égypte vers sa faction.
18- L’échec de toutes les étapes de transition depuis le début de la révolution jusqu’à aujourd’hui.
19- La direction de l’Etat par les frères avec la mentalité et l’idéologie du groupe et ils n’ont pas différencié entre la science de l’appel et la science de l’Etat, et soumis totalement sa décision au bureau d’orientation.
20- Pas d’attention au développement des groupes Takfiris et à leur armement dans le Sinaï, et préoccupation de tout le monde pour la lutte politique sur les risques prochains.
