L’Irak… les milices de l’Iran déclenchent des conflits pour faire passer leurs projets de contrôle du gouvernement
L’Iran poursuit ses plans pour semer le chaos en Irak et continue ses interventions pour étendre son influence en attirant les conflits internes pour faire dérailler les solutions politiques qui mènent le pays à une stabilité relative. Téhéran utilise son bras politique et ses bandes pour semer la tension et les conflits dans l’atmosphère irakienne.
Rejet du candidat de Téhéran
Les tensions en Irak se sont intensifiées dans l’impasse politique depuis les dernières élections irakiennes en octobre dernier. Depuis ces élections, l’Irak doit faire face aux défis de la formation du gouvernement irakien. Le président de la République a été choisi pour soutenir le président du gouvernement irakien. Les tentatives de formation d’un nouveau gouvernement ont échoué un jour après les dernières élections législatives, où le courant sadriste a obtenu une majorité, mais le leader sadriste a annoncé la démission de ses députés du Parlement irakien et son retrait de la formation du gouvernement irakien et son entrée dans les rangs du peuple irakien, exigeant la formation d’un gouvernement national populaire, refusant de suivre les forces iraniennes depuis 2003.
Alors que les tensions s’intensifiaient et que l’Iran présentait ses plans pour prendre le pouvoir en Irak, le Cadre de coordination, l’une des plus grandes forces chiites d’Irak, a annoncé à l’unanimité ces deux derniers jours la candidature de Mohammed Shia’ Al Sudani à la présidence du prochain gouvernement lors d’une réunion qu’il a tenue au domicile du leader de l’Alliance du Fatah iranien, Hadi al-Ameri à Bagdad, après le retrait des chefs de file étrangers comme Nouri al-Maliki, Haïder al-Abadi, Hadi al-Ameri et Falih Al-Fayyadh.
Les réactions anti-Soudanais ont varié, notamment de la part du leader du courant sadriste Moqtada al-Sadr, ancien chef du Parti Dawa, et ont été reçues ces dernières années par plusieurs ministères de la Coalition pour un État de droit, dirigée par al-Maliki, soutenu par l’Iran, ainsi que par l’intensité des tensions entre al-Maliki et Sadr récemment provoquées par les fuites.
La colère des manifestants
Pour sa part, Moqtada al-Sadr a envoyé des messages sanglants qui exacerbent les tensions et la situation de division dans le pays. Des manifestants de la Zone verte sont entrés par effraction au cœur de Bagdad et du Parlement irakien. Parmi les appels d’al-Sadr, il a même appelé à ne pas toucher les manifestants de Bagdad, le dernier acte de la crise politique en Irak.
Le Premier Ministre irakien, Moustafa al-Kazimi, a appelé les manifestants à se retirer immédiatement du bâtiment de la Chambre des représentants, s’engageant à protéger les institutions de l’État et les missions diplomatiques.
Force Al-Qods
Le cadre de coordination a exploité les protestations et les attitudes de rejet de la candidature du « Soudan » en sa faveur, notant qu’il y avait eu des répercussions dans le pays, et notant que le fait que les forces de sécurité aient permis aux manifestants d’entrer dans la Zone verte était douteux, affirmant qu’il avait suivi des mouvements et des appels « suspects » pour inciter à la violence, et que le gouvernement Al-Kazimi avait été pleinement responsable des événements de la Zone verte.
L’insistance de l’Iran pour exercer une influence au sein du pouvoir irakien a été démontrée avec l’arrivée à Bagdad du commandant du Corps d’armée Al Qods des Gardiens de la Révolution Iraniens, Ismael Qaani, pour y rencontrer en secret les responsables du « cadre de coordination » afin de s’assurer du contrôle de la formation du gouvernement irakien.
Colère populaire
Pour sa part, l’expert irakien en en matière de sécurité Adnan Al-Kanani a expliqué : Le peuple iraquien a manifesté et protesté parce qu’il est arrivé à un stade où l’homme n’est pas en mesure de supporter les souffrances du peuple iraquien, qui est confronté à de nombreuses crises malgré sa richesse immense, notamment le fait que l’Iraq est considéré comme l’un des premiers pays en pétrole et d’autres choix dont ses enfants ne bénéficient pas.
Al-Kanani a ajouté : Les divisions que connaît le pays remontent au rejet par l’opinion publique de l’intervention américaine et iranienne dans les affaires irakiennes, indiquant qu’ils s’ingèrent dans la sécurité de l’Irak, interviennent dans des transactions suspectes qui affectent l’Irak et son économie. En effet, ils créent des tensions dans le pays et outrepassent la souveraineté irakienne, et continuent d’intervenir sous le nom de libérer l’Irak de la corruption.