Liban : Colère et condamnation de l’assassinat de Luqman Salim
Les réactions à l’assassinat du chercheur et activiste politique libanais Luqman Salim, retrouvé mort dans une voiture dans le sud du pays, ont afflué jeudi.
Dans la première réaction, le Mouvement du futur, dirigé par le Premier ministre désigné Saad Hariri, a condamné dans «les termes les plus forts, ce crime odieux».
Le mouvement, dont le fondateur Rafik Hariri a été assassiné en 2005, a mis en garde contre les dangers de revenir à une série d’assassinats et de cibler des militants.
Et il a appelé les autorités judiciaires et de sécurité compétentes à révéler la vérité le plus rapidement possible.
D’un autre côté, le ministre intérimaire de l’Intérieur Mohamed Fahmy a proclamé dans des communiqués de presse que ce qui s’est passé aujourd’hui est « un crime horrible et condamné ».
Le ministre a assuré qu’il avait contacté les dirigeants des services de sécurité pour suivre les répercussions de l’assassinat de Luqman Salim.
L’ancienne ambassadrice du Liban en Jordanie, Tracy Chamoun, a écrit sur son compte Twitter: « Luqman Salim avait une opinion. Tout comme j’étais, dans ce que j’ai dit, une opinion. Quand des opinions différentes ne sont pas tolérées au point de meurtre ou de trahison, elles sont indicatives des fins. La fin du pays (..) « .
De son côté, l’ancien ministre de la Justice Ashraf Rifi a déclaré que l’assassinat de Luqman « s’inscrit dans le cadre de la série d’éliminations d’intimidation et de fermeture de bouche ».
Et des sources de sécurité libanais ont rapporté plus tôt jeudi que le chercheur et militant politique Luqman Salim avait été retrouvé mort plusieurs heures après sa disparition.
Des sources ont affirmé à « Sky News Arabia » que Salim avait été tué par deux balles dans la tête dans la région de Nabatiyeh, au sud du Liban.
Les pionniers des médias sociaux ont partagé une photo de Luqman dans sa voiture, alors qu’il était trempé dans son sang.
Le L’universitaire et son défunt ami Makram Rabah ont tweeté des heures avant que le corps de son ami ne soit retrouvé, disant qu’il avait disparu lors qu’il revenait d’une visite au sud du Liban.
Le regretté Salim était connu pour sa forte opposition à la milice influente du Hezbollah au Liban.
Le défunt avait révélé plus d’une fois qu’il avait reçu des menaces de mort et en avait montré certaines en public.