Politique

L’espoir face aux bombes : le monde célèbre la « Journée de la paix » en temps de guerres


De la guerre russo-ukrainienne à celle dans la bande de Gaza, en passant par les tensions croissantes en Asie centrale, le monde célèbre la Journée internationale de la paix.

Chaque année, le 21 septembre, le monde commémore cette journée, et l’ONU, en collaboration avec plusieurs organisations de la société civile, fait résonner les cloches symbolisant un appel à la paix. Ces cloches ont été offertes par le Japon à l’ONU en 1995 pour renforcer les efforts mondiaux en faveur de la paix.

Au cours des deux derniers jours, les tensions ont monté entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, annonçant une possible nouvelle guerre, ajoutée aux conflits actuels, suite à des explosions qui ont touché des équipements de communication du Hezbollah, causant des dizaines de morts et des centaines de blessés. Parmi les victimes, figurent des dirigeants militaires de premier plan, dont Ibrahim Aqil, le deuxième homme du Hezbollah, après son ascension consécutive à la mort de Fouad Chokr. Cette escalade laisse présager une guerre imminente entre le Hezbollah et Israël.

Le site « Axios » a rapporté les propos d’un responsable israélien affirmant que Tel Aviv « a conclu qu’il ne pourrait y avoir de solution diplomatique à la situation à la frontière nord sans une escalade militaire ». Il a ajouté : « C’est pourquoi nous avons commencé à intensifier progressivement nos attaques contre le Hezbollah. »

Le thème de cette année, « Ensemble vers une paix durable », souligne l’importance des efforts conjoints pour établir une paix globale et durable.

Cette journée vise à promouvoir les valeurs de paix et de non-violence dans le monde entier, rappelant aux nations et aux peuples la nécessité de mettre fin aux conflits et de travailler pour des solutions pacifiques aux problèmes internationaux.

Elle représente également une opportunité pour l’ONU, les ONG et la société civile de lancer des initiatives et des programmes en faveur de la construction de la paix, de la justice et du respect mutuel entre les peuples.

Depuis son adoption par l’ONU en 1981, la Journée internationale de la paix est devenue une occasion annuelle pour rappeler aux nations et aux gouvernements l’importance de la coopération en vue d’un monde plus sûr et plus stable.

Efforts intensifs des EAU

Selon l’agence de presse émiratie, cette année marque également une avancée des Émirats arabes unis de 31 places dans l’Indice mondial de la paix publié en juin dernier par l’Institut de l’économie et de la paix à Sydney.

Les Émirats ont réaffirmé leur engagement ferme à promouvoir la paix, la justice et à protéger les droits du peuple palestinien, en soutenant la solution des deux États et la création d’un État palestinien indépendant et souverain, selon l’agence.

En parallèle, ils ont salué l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU, mercredi dernier, d’une résolution appelant à la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens d’ici un an.

En ce qui concerne la guerre à Gaza, le journal américain « Wall Street Journal » a rapporté, vendredi, que les responsables américains estiment qu’il est peu probable qu’un cessez-le-feu soit conclu entre Israël et le mouvement palestinien Hamas avant la fin du mandat du président Joe Biden en janvier prochain.

Solution politique au Yémen

Toujours selon l’agence de presse officielle, les Émirats ont soutenu toutes les initiatives de paix au Soudan et se sont engagés le 17 avril dernier à fournir 100 millions de dollars pour les efforts humanitaires au Soudan et dans les pays voisins.

En septembre, les Émirats ont lancé de nouvelles initiatives humanitaires au Tchad, en apportant une contribution de 10,25 millions de dollars à l’ONU pour soutenir les réfugiées soudanaises touchées par la crise au Soudan.

Par ailleurs, le 25 juillet dernier, les Émirats ont salué la déclaration de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen concernant l’accord trouvé entre les parties yéménites sur les lignes aériennes et le secteur bancaire, considérant cet accord comme une étape positive vers une solution politique répondant aux aspirations du peuple yéménite pour la sécurité et la stabilité.

Les efforts de médiation des Émirats, menés cette année entre la Russie et l’Ukraine, ont abouti à huit échanges de prisonniers de guerre, portant le nombre total de prisonniers échangés à 1994.

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