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Le Yémen accuse les Houthis d’avoir entravé la deuxième série de consultations en Jordanie


Vendredi, le gouvernement du Yémen a accusé les milices des Houthis d’empêcher le lancement de la deuxième série de consultations en Jordanie sur la levée du siège de Taez et l’ouverture des routes, après la prolongation de la trêve.

Une nouvelle série de négociations, sous les auspices de l’Envoyé international d’Amman, entre les délégations du Gouvernement yéménite et les milices des Houthi, devait commencer pour examiner une proposition internationale visant à ouvrir les routes à Ta’izz et à d’autres gouvernorats en vertu de l’Accord de la trêve, dès que l’annonce de deux nouveaux mois a été faite.

Cependant, selon la déclaration de l’équipe de négociation gouvernementale, l’absence persistante de l’équipe des milices des Houthis depuis plusieurs jours a entravé les négociations visant à ouvrir des routes principales à la ville assiégée depuis sept ans et demi.

La déclaration indiquait que l’absence de l’équipe de Houthis se produisait malgré la fin de la première période de la trêve, la prolongation de cette dernière et l’exécution par le Gouvernement yéménite de ses obligations d’ouvrir l’aéroport de Sanaa et le port d’Al-Hudaydah.

« Nous constatons que les milices des Houthis n’ont pas respecté leur obligation d’ouvrir des routes principales vers la ville de Ta’izz et de fournir à la Banque centrale les fonds provenant du port d’Al-Hudaydah pour payer les salaires du personnel à Sanaa et dans les autres gouvernorats qu’elles contrôlent ».

La déclaration soulignait l’engagement du Gouvernement yéménite à rechercher tous les moyens de mettre fin au siège de la ville de Ta’izz par les milices des Houthis et de mettre le monde devant la réalité de la partie qui fait obstruction à la Convention de la trêve et des souffrances continues du peuple yéménite.

Vendredi, les membres du Conseil de sécurité se sont déclarés préoccupés par les graves conséquences humanitaires de la poursuite des barrages routiers autour de Ta’izz et ont appelé les milices des Houthis à faire preuve de souplesse dans les négociations et à ouvrir immédiatement les routes principales.

Plus tôt jeudi, le gouvernement du Yémen et les Houthis ont accepté de prolonger la trêve humanitaire de deux mois, dans les mêmes conditions, conformément à un accord des Nations unies.

La semaine dernière, la première série de consultations menées par la Jordanie s’est achevée sans aucun progrès substantiel et les milices des Houthis se sont une fois de plus montrées comme des parties cherchant à fragmenter les accords et à ne pas faire de concessions pour alléger les souffrances humaines que la trêve des Nations Unies impose.

La trêve humanitaire est entrée en vigueur le 2 Avril dernier, le gouvernement yéménite ayant rempli ses conditions, tandis que les Houthis n’ont mis en œuvre aucune disposition, y compris la levée du siège de Ta’izz et la remise des salaires.

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