Le Soudan ferme sa frontière avec l’Afrique centrale en « dangers pour la sécurité »
Mercredi, les Forces d’appui rapide dirigées par le général de corps d’armée Mohamed Hamdan Dogolo ont déclaré la fermeture de la frontière entre le Soudan et l’Afrique centrale « en raison de risques pour la sécurité ».
Le commandant des Forces combinées pour sécuriser la bande frontalière entre le Soudan et l’Afrique centrale, le colonel Abşar Blael, a déclaré sur la page Facebook officielle des Forces d’appui rapide que la frontière entre le Soudan et l’Afrique centrale a été complètement fermée pour des raisons de sécurité. Il a ajouté que « les forces qui ont procédé à la fermeture de la frontière sont des forces combinées (forces armées et forces d’appui rapide), aux côtés des forces des États d’Afrique centrale et du Tchad »
. Il a souligné que les risques de sécurité et les pratiques négatives entre les frontières ont rendu nécessaire une action coordonnée du Soudan avec l’Afrique centrale, d’une part, et avec le Tchad, d’autre part, pour fermer la frontière entre les deux pays.
L’Afrique centrale connaît des troubles après que des groupes armés qui contrôlaient alors les deux tiers du pays lancent, en décembre 2020, une attaque pour empêcher la réélection du président Faustin Archange Touadéra. Mais le gouvernement a réussi à récupérer toutes les grandes villes et a forcé les militants à se réfugier dans la forêt. Depuis des mois, les groupes armés qui opèrent en Afrique centrale utilisent les méthodes de la guérilla et introduisent des explosifs le long des principales routes pour retarder l’avancée des forces progouvernementales.
