Le président tunisien dirige son discours aux Frères musulmans en les décrivant de traîtres
Lors d’une réunion du président tunisien avec le secrétaire général du syndicat fin de discuter l’initiative de faire sortir le pays de sa crise politique et économique, Kais Said a déclaré ce mercredi, dans un message dirigé aux Frères musulmans, qu’il existe une faction politique traître qui vit de l’argent fournit de l’étranger.
La déclaration de président tunisien est intervenue suite de la rhétorique croissante de l’expiation au Parlement par la Coalition des Frères. Alors, lors de son discours, Kais Said a confirmé qu’il n’acceptera pas l’alliance avec leurs complots (en référence aux Frères musulmans) et qu’il est attaché au pacte et ne renoncera pas à tout engagement envers la patrie, et la Tunisie est avant tout. Il a également affirmé qu’il n’hésiterait pas à recourir à tous les moyens juridiques disponibles pour responsabiliser les ennemis de la Tunisie.
Il y’a en fait une accusation directe au mouvement des Frères musulmans, Ennahda, en raison de commettre des violences et d’être responsables des actes terroristes dans le pays, à l’intermédiaire de fonds suspects pour ses organisations fidèles au mouvement.
Il faut noter qu’une commission appartenant à la Banque centrale de Tunisie a gelé des sommes d’un total de 86 millions de dinars dans le cadre des efforts de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, d’après ce que le président de la commission, Lotfi Hachisha, a déclaré durant une conférence de presse.
Il faut également indiquer que le syndicat est la plus grande organisation syndicale de Tunisie, créée en 1946, il est en conflit ouvert avec la coalition des Frères musulmans en Tunisie depuis 10 ans, dont ses membres ont été expiés par le député des Frères musulmans, Mohamed Al-Afas.
Le président tunisien a encore ajouté lors de la rencontre : Je n’appartenais à aucun parti, et il y a beaucoup de traîtres et d’agents qui reçoivent des devises étrangères qui arrivent subrepticement, et nous savons qui veut frapper la Tunisie de l’intérieur.