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L’Avocat Crée la Controverse au Parlement Marocain… Quelle est la Raison?


La culture de l’avocat suscite de vives préoccupations au Maroc, au point qu’elle soit devenue un sujet de discussion au parlement. Des membres de divers partis politiques ont appelé le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, à prendre des mesures urgentes pour préserver les ressources en eau qui sont épuisées par certaines activités agricoles orientées vers l’exportation.

La parlementaire Fatima Tamanai, du Parti Fédération de Gauche, a écrit une lettre au ministre de l’Agriculture, déclarant : « À un moment où le Maroc fait face à une crise imminente de l’eau, entraînant de nombreux citoyens à migrer de leurs villages et de leurs zones de résidence à la recherche de ressources de subsistance, des rapports ont émergé indiquant que le Maroc a exporté 45 000 tonnes d’avocats vers des pays européens. »

Elle a poursuivi: « Tout le monde est conscient que les avocats font partie des fruits et légumes qui consomment le plus d’eau. Les rapports scientifiques confirment que chaque kilogramme de ce fruit draine plus de mille litres d’eau. Par conséquent, l’exportation de quarante-cinq mille tonnes d’avocats a entraîné la consommation de plus de quarante milliards de litres d’eau, qui aurait pu être utilisée pour les besoins de subsistance des Marocains. »

Suffisance avant Exportation

Dans le même contexte, Fatima Tamanai a souligné que « l’agriculture consomme plus de 80 pour cent des eaux souterraines du Maroc. Cela se produit alors que nous sommes encore loin d’atteindre l’autosuffisance, ce qui est devenu particulièrement évident ces derniers mois, alors que les prix de plusieurs produits alimentaires essentiels ont augmenté. »

La parlementaire a poursuivi en disant : « Cela pose la question de la gouvernance dans le secteur agricole et des raisons pour lesquelles le Maroc cultive des cultures connues pour leur forte consommation d’eau, comme les avocats et les pastèques, bien qu’elles ne soient pas une priorité pour les consommateurs marocains. »

Elle a souligné que « le Maroc occupe le neuvième rang mondial dans l’exportation de ce fruit. Pendant ce temps, les mouvements environnementaux et les activités civiles ont mis en garde contre l’épuisement des ressources en eau et ont appelé à la culture d’autres légumes et fruits pouvant être exportés à l’international tout en garantissant une utilisation responsable de l’eau et l’autosuffisance. »

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