La Turquie réalise une analyse ADN unique à cause d’un « chasseur rusé »

Les autorités turques ont dû procéder à une analyse ADN sur des restes de viande d’origine inconnue, suspectant qu’un chasseur aurait enfreint la loi en chassant un animal protégé et en dissimulant les preuves de son acte.

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L’incident s’est produit lorsque la gendarmerie turque s’est rendue au domicile d’un habitant dans une zone rurale de la province d’Antalya, au sud de la Turquie, après avoir reçu une dénonciation concernant une possible chasse illégale d’un bouquetin sauvage, une espèce dont la chasse est interdite dans le pays.

Selon les médias locaux, le chasseur rusé aurait abattu un bouquetin et dissimulé les traces de son infraction avant l’arrivée des forces de la gendarmerie. Cependant, les recherches et les inspections menées sur place ont conduit à la découverte de résidus rougeâtres au sol et d’une odeur de sang.

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Le chasseur a affirmé qu’il coupait des tomates à cet endroit, ce qui expliquait la persistance de la couleur rouge malgré le nettoyage. Toutefois, cette explication n’a pas convaincu la patrouille, qui a décidé de vérifier d’une manière plus scientifique.

En coordination avec la Direction de la protection de la nature et des parcs nationaux et un centre de recherche affilié à une université locale, la gendarmerie a procédé à une analyse ADN des échantillons prélevés sur les lieux suspects dans la maison du chasseur.

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Les résultats de l’analyse ont révélé que le chasseur n’avait pas coupé des tomates, comme il l’affirmait, mais que les traces provenaient bien d’un bouquetin sauvage qu’il avait illégalement abattu.

La Direction de la protection de la nature et des parcs nationaux a infligé au chasseur une amende de plus de 650 000 livres turques (plus de 18 000 dollars).

Malgré cette lourde amende, imposée dans le cadre de la protection des bouquetins sauvages contre l’extinction, des incidents similaires de chasse illégale continuent d’être rapportés périodiquement dans les zones rurales de Turquie, certains chasseurs ne pouvant s’empêcher de poursuivre ces proies protégées.

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